Le 31 mai 2013, une réunion entre associations de professeurs de CPGE et la direction de l’ENS a permis d’aboutir à une réforme pour l’histoire (en spécialité) au concours de la rue d’Ulm (application en 2015).

Professeurs et écoles sont tombés d’accord sur la nécessité de mieux encadrer les programmes d’histoire qui seront mis à l’étude chaque année. Il s’agit d’éviter, à l’avenir, l’angoisse de questions mal formulées et les débats que certaines d’entre-elles ont pu susciter ces dernières années (trop vastes, trop difficiles, faiblesse de la bibliographie en français, etc).

L’ENS a proposé une série de 10 questions parmi lesquelles une sera choisie chaque année dans un ordre aléatoire (sauf alternance ancienne-médiévale-moderne). Les voici :

Histoire ancienne

– Les cités grecques, de Solon à Démosthène

– Le monde hellénistique, d’Alexandre à la paix d’Apamée

– Rome et la conquête du monde méditerranéen, de la 1ère guerre punique à Auguste

– L’Empire romain, de Pertinax à Constantin

Histoire médiévale

– Le monde carolingien de 768 à 888

– L’Italie des Communes de 1150 à 1270

– Le royaume de France du milieu du XIVe à la fin du XVe siècle

Histoire moderne

– Les guerres de religion en France, 1559-1629

– L’Etat en France (1643-1774)

– L’Europe des révolutions, 1789-1799

Ces questions seront inscrites dans un futur arrêté ministériel.
Ajoutons pour finir que cette réforme permettra aussi aux professeurs de voir revenir de temps en temps des questions anciennes (ce qui allègera un peu la charge de travail).