L’Atlantic History face aux Area Studies, à l’Imperial History et à la Global History
Depuis plusieurs années, les débats autour de la définition des limites de l’Atlantique ont abouti à redéfinir le champ de l’Atlantic History par rapport à deux autres paradigmes : celui des Area Studies et celui de la Global History. Pour éclairer cela, il faut rappeler à quel point l’historiographie anglo-saxonne a résisté et résiste encore au modèle braudélien. En 1996, Bernard Bailyn écrit son désaccord avec Braudel, l’historien français n’ayant écrit qu’une « métahistoire » ). Puisque l’Atlantique est un monde en mouvement, l’analyse des structures formelles n’a pas de véritable intérêt ; il faut plutôt aborder l’espace atlantique à travers ses dynamiques, ses ruptures et ses transformations (ce qui se traduit en anglais par le concept d’agency). En somme, il s’agit de mettre en avant les méthodes de la Social Network Analysis. C’est ainsi que les historiens pourront reconstruire une histoire atlantique globale qui prenne en compte des processus globaux et rendre à chaque acteur géographique son rôle dans la formation de cette partie du monde.
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