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Préparation au concours du CAPES et Agrégation

Capes et Agrégation en Histoire et Géographie

Le CAPES et l'agrégation en histoire et en géographie se déclinent en différentes catégories. Externes et internes, pour les agrégations comme pour le CAPES.

Les question au programme se recoupent souvent, l'agrégation d'histoire comporte par exemple quatre questions d'histoire et de de géographie, c'est le contraire pour l'agrégation de géographie. Pour le CAPES d'histoire-géographie, il y a deux questions dans chacune des matières, soit un total de quatre.

Les concours internes sont accessibles après une certaine durée d'ancienneté dans l'exercice du métier. Les concours externes de l'agrégation d'histoire, de l'agrégation de géographie, du CAPES d'histoire géographie, sont accessibles aux étudiants au niveau du Master.

Les ressources disponibles sur Clio Prépas sont réalisées par les candidats sur la base d'un cahier des charges précis, avec une relecture validation assurée par les référents, professeurs en activité, lauréats des concours, membres des jurys et préparateurs de ces mêmes concours. Au-delà des manuels de base sur chacune des questions, la rédaction de Clio Prépas s'attache à fournir une variété de supports, non disponibles en accès ouverts, pour apporter une plus-value aux préparants.

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Préparation aux concours du CAPES et Agrégation Histoire Géographie

L’Empire colonial français en Afrique : métropole et colonies, sociétés coloniales, de la conférence de Berlin (1884-1885) aux Accords d’Évian de 1962: l’ordre colonial français en action

Cette fiche de lecture concerne le chapitre 15 du manuel de préparation au concours de l'agrégation. Le chapitre est rédigé par Yannick Clavé et met en avant l'ordre colonial. Il décrit comment l’État français s'approprie les territoires africains pour ensuite mettre en place des structures permettant de les contrôler et de les administrer. Cet ensemble d'institutions variées instaure un système autoritaire et inégal.

Concours d'entrée aux CAPES et Agrégation

Pourquoi faut-il « ré-orienter » l’histoire du monde global? Partie 2 – La Chine dans le système-monde

Andre Gunder Frank dénonce l’eurocentrisme traditionnel qui amène les économistes, les sociologues et les historiens à se persuader que le capitalisme n’a pu naître qu’en Occident. Théoricien du « développement du sous-développement », il n’hésite pas à reconnaître la validité de sa théorie à tous les lieux et à toutes les époques. Pour lui, le système-monde n’a pas été mis en place au XVIe siècle par la naissance du capitalisme, tout simplement parce que les premières traces du capitalisme sont apparues dans le monde des cités-Etat du Croissant fertile vers 2500 avant l’ère commune. Le système-monde n’est donc pas âgé de 500 ans, mais de 5000 ans. Le centre s’est déplacé des plaines fluviales de Mésopotamie vers l’Orient et la Chine est rapidement devenue le nouveau centre. Les prédations britanniques en Chine au XIXe siècle (pendant les guerres de l’opium) ont provoqué l’effondrement de ce centre et une transition hégémonique vers la Grande-Bretagne impérialiste. Mais cette hégémonie a été temporaire; pour Frank, il est naturel que la Chine retrouve sa place sur l’échiquier mondial à la fin des années 1990. 

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Pourquoi faut-il « ré-orienter » l’histoire du monde global? Partie 1

William McNeill défend l’idée que la Chine est le centre du système-monde eurasiatique depuis l’an mil de l’ère commune. A la même l’époque, le monde chrétien est divisé par des querelles entre le jeune Saint-Empire Romain Germanique et la Papauté romaine; la Chrétienté provoque un schisme avec le Patriarche de Constantinople; la Méditerranée est de plus en plus parcourue par des flottes musulmanes qui menacent les intérêts des marchands italiens et des normands de Sicile; le monde musulman se divise entre 3 califats… La Chine, au contraire, assure une domination efficace sur toute l’Asie de l’Est continentale et insulaire. Les Européens n’ont accédé au même niveau de développement que les Chinois qu’au XIIIe siècle, après que les Mongols aient apporté en Méditerranée des connaissances et des technologies maîtrisées depuis plusieurs siècles en Asie. Le basculement se produit au début du XVIe siècle, au profit des Portugais qui pénètrent dans un océan Indien déjà très parcouru, mais par des flottes bien moins menaçantes.

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L’empire colonial français en Afrique: Introduction à l’histoire globale et connectée

Cette fiche introduit le sujet de la question d’histoire contemporaine de l’agrégation externe en insistant sur le renouvellement historiographique induit par son intitulé concernant l’empire colonial français. La question s’intéresse à l' »histoire globale et connectée », qui est une tendance déjà ancienne dans la recherche anglo-saxonne (ce sont les Entangled Histories, la micro-histoire globale et les histoires globales situées, incarnées par la figure des Go-Between et des Tricksters). En France, en revanche, en-dehors de quelques historiens spécialistes des empires ibériques au XVIe siècle ou du courant de l’Atlantic History au sein de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, cet angle stimulant de la recherche en histoire globale est très peu maîtrisé. Cette introduction est donc indispensable pour saisir l’intérêt de la question d’histoire contemporaine, en la replaçant dans un paysage culturel et historiographique qui ne demande qu’à se renouveler.

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Éloïse Libourel – Géographie de la France. Chapitre 5 : Vers une France post-industrielle ?

Définition « industrie » = secteur économique produisant des biens matériels en transformant des matières premières en produits finis ou semi-finis.
Au cours des dernières décennies, l’industrie a fortement évolué vers des productions à plus haute valeur ajoutée et se place dans un fonctionnement en réseau : réseaux mondialisés et dans le cadre de la DIPP. Pose la question de la désindustrialisation de la France ou de sa conversion du secteur industriel vers d’autres secteurs.

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La responsabilisation politique du monde paysan dans les campagnes françaises (1830-1930)

Fiche de lecture d’un article qui cherche à démontrer que l’école et le service militaire n’ont pas été les seuls moyens d’apprentissage de la citoyenneté au XIXe siècle. Si ce sont les deux procédés « directs », il existe une variété d’autres procédés « indirects » qui ont permis d’enseigner la responsabilité politique au monde paysan et aux habitants des campagnes.

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Les campagnes et l’industrialisation au XIXe siècle

Cette fiche s’appuie sur le chapitre 3 de l’ouvrage de Sylvie Aprile, 1815-1870: la Révolution inachevée (Belin, 2014, réédité Folio, 2020). Elle s’intéresse au cadre de vie rural de la France au cours du XIXe siècle et s’interroge sur les campagnes et l’industrialisation. Elle intègre à la fois la période de « retour au calme », de « traditionnalisme » et de « conservatisme » sous la Restauration, et la période de « modernité », de « libre-échange » et de « progrès » de la révolution industrielle sous la monarchie de Juillet et le Second Empire. La fiche est agrémentée d’exemples supplémentaires qui ne se trouvent pas dans le chapitre original: le cas de l’industrialisation des campagnes du Creusot, une interrogation sur le concept de « révolution industrielle », des références à la littérature du XIXe siècle.

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La Big History et l’histoire environnementale globale

La Big History est une approche historique globale qui étudie l’histoire universelle dans l’espace et dans le temps, depuis l’origine du monde (le Big Bang) jusqu’à aujourd’hui. Elle intègre autant l’histoire que la cosmologie, les sciences humaines et les sciences dures. De cette manière, la vision du temps est entièrement modifiée. Celle de l’histoire environnementale l’est aussi.

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Bruce Mazlish et la New Global History Initiative

La langue anglaise n’a qu’un mot pour désigner la « mondialisation » : Globalization. Pourtant, cette unité sémantique n’est pas sans nuances dans l’approche de l’histoire du monde : World History et Global History désignent deux méthodologies totalement différentes. Bruce Mazlish est l’un des historiens qui a le plus défendu la Global History plutôt que la World History, dans le cadre de la New Global History Initiative.

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Image par défaut Clio Prépas

La prise en compte des « modes de production » dans l’analyse système-monde

En 1974, Immanuel Wallerstein a développé la théorie des systèmes-monde, une forme de recherche épistémologique et historiographique spécifique à l’intérieur du vaste programme de la Global History. A l’intérieur de ce modèle théorique, qui a par ailleurs été complexifié par d’autres chercheurs, se trouve un complément qui mérite un développement particulier. Il a été reproché à Wallerstein, notamment par des historiens et des économistes marxistes comme Bernard Brenner, de confondre « mode de production » et « système de production » capitaliste à partir du XVIe siècle méditerranéen. D’autres historiens ont dépassé cette confusion en reconnaissant l’existence de « modes de production » bien avant le début de l’époque moderne en Europe. Ces « modes de production », par les liens qu’ils ont tissé, ont ensuite créé le « système » du monde. Parmi ces historiens, Samir Amin, Eric Wolf, David Wilkinson, Christopher Chase-Dunn et Thomas Hall ont proposé des réflexions très riches. Tout en restant intégrées au modèle centre-périphérie classique, elles apportent des correctifs à la théorie wallersteinienne et à ses continuateurs.

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