Il faut féliciter ce préparant au CAPES qui a couru le risque d’envoyer une copie avec un plan détaillé à la correction.
C’est la démarche que nous avons choisie d’adopter, pour accompagner nos adhérents, et leur montrer comment, dans le cadre de la préparation du concours, leur copie peut être reçue.
Bien entendu, l’approche est totalement bienveillante.
Ce n’est pas un exercice facile, pas plus pour le jeune candidat, comme pour celui qui prend, devant ses pairs, la responsabilité de l’accompagner.
Mais peut-on imaginer une seule seconde que l’on puisse se défausser devant cette responsabilité ? Pas chez les Clionautes en tout cas !
Le sujet s’inscrit évidemment au cœur de la question du programme, même si l’on peut discuter de la date de 1989. Il est évident que cela fait une référence symbolique à la chute du mur de Berlin, mais la date de 1991 aurait pu convenir également. On peut s’interroger évidemment, ce que notre candidat ne fait pas forcément sur la fascination que la Chine communiste, pendant la révolution culturelle, a pu exercer sur une partie des intellectuels français. Rares étaient ceux qui comme Simon Leys exerçaient leur esprit critique sur ce qui a pu constituer l’un des plus grands massacres de masse du XXe siècle.
On pourrait également s’interroger sur l’impact de la guerre du Vietnam qui n’a pas été négligeable non plus en France, même si ce sont les États-Unis qui ont été les plus directement concernés.
L’engagement des intellectuels français pendant la période couverte par le sujet est évidemment d’une nature différente de ce qu’elle a pu devenir aujourd’hui. Les médias et leur rapport avec le monde intellectuel ont évidemment changé la donne. Le système des « tribunes », publié dans la presse écrite, et notamment dans un « quotidien de référence », le journal Le Monde pour ne pas le nommer, subsiste encore, mais Internet et les réseaux sociaux, la présence sur les plateaux des chaînes d’information en continu, apportent depuis le milieu des années 90 un substitut plus accessible.
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Attention à la construction de la phrase de conclusion, c’est celle qui donne la dernière impression. Une lourdeur, voire une incorrection grammaticale poserait un léger problème !