Colloque international Volos (Grèce) – 19-20-21 juin 2003. Ouvrage publié avec le concours du CNRS, du Centre Louis Roussel de l’Université Montpellier III, du CRESCAM (Université de Rennes II) et de la Fondation A.G. Leventis.
Un complément de lecture qui élargit le champ des relations matrimoniales et familiales grecques. Seules les parties relatives à la question en ancienne des concours sont résumées.

Sur la polyandrie, la parentalité et la définition du mariage à Sparte

Dans le cadre des mesures prises par Lycurgue (législateur de Sparte) en faveur de la procréation, Xénophon affirme le lien entre la polyandrie, la famille et la parentalité. Que recouvre alors la notion de parenté chez les Spartiates, si on l’éloigne des aspects purement économiques et patrimoniaux ?

1- Mais, avant tout, comment définissons-nous cette polyandrie et comment était-elle pratiquée à Sparte ?

Dans le cadre de l’obligation faite aux hommes spartiates d’avoir un enfant, la polyandrie, institutionnalisée et donc légale, a une fonction purement reproductive. Il existe trois formes de polyandrie. La première est conditionnée par le choix d’une femme vigoureusement procréative et nécessite l’accord du mari primaire.

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