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PARTIE 2 : LES MODELES DE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE 5 : Les agricultures sud-asiatiques
Quelles limites à l’intensification et à l’expansion ?
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L’état préoccupant des agricultures sud-est asiatiques au début des années 1960
Début années 1960 : agricultures = faible productivité aussi bien au niveau de la riziculture que des cultures de rente.
Concernant les cultures commerciales, dominées par l’hévéa et le cocotier, les rendements étaient décevants, particulièrement ceux issus des exploitations paysannes.
Même si l’emploi agricole dominait dans presque tous les pays, les parts de superficies nationales dédiées à l’agriculture étaient faible.
==> pauvreté dans les campagnes, particulièrement en Indonésie.
Cet état des choses a placé les chercheurs coloniaux, puis post-coloniaux dans l’idée que l’avenir de la région était sombre. On notera : (BARKER& Al;1985) qui ont affirmé que les possibilités d’agrandissement du domaine agricole étaient presque nulles.
2 Intensification et expansion territoriale des agricultures comme réponse
Les pays ont tous choisi l’intensification et l’expansion de leur culture nationale. (Cette étude prend en compte tous les pays de la région sauf Singapour, Brunei, et le Timor-Leste du fait de la marginalité de leur agriculture. )
Intensification : « Recours accru à l’irrigation, aux intrants d’origine industrielle, tels les engrais, les herbicides, insecticides et pesticides, ainsi qu’aux variétés hybrides de semences, toutes choses qui contribuent à accroître la productivité de la terre, notamment en facilitant la pratique de la double récolte annuelle de riz. »
Expansion : « Agrandissement des superficies consacrées à l’agriculture. ».
L’expansion était réalisée à la fois pour améliorer la production vivrière et commerciale, la condition paysanne tout en répondant à une politique démographiques de redistribution de la population :
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décongestion des basses terres (peuplement dense)
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contrôle des marges territoriales (ethnies minoritaires).
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