Fiche :  : Athènes, Citoyenneté et Démocratie au Ve siècle avant J.-C.

  • Qu’est-ce que la citoyenneté ? Le malentendu aristotélicien

« La nature du citoyen ressort ainsi clairement de ces considérations : quiconque a la possibilité de participer au pouvoir délibératif et judiciaire, nous disons dès lors qu’il est citoyen (Politès) de cette cité, et nous appelons cité (Polis) la collectivité des individus de ce genre en nombre suffisant pour vivre, en un mot, en autarcie. » (Citation de Aristote)

La citoyenneté se réduit donc à la seule fonction de participé aux institutions. Mais pourtant le citoyen partage des droits essentiels avec d’autres catégories statutaires tel que les Météques, les affranchis, les esclaves… ce qui peut rendre leurs singularités parfois difficiles à saisir.

  • Qui participe à la communauté ?

Selon la formule de Pierre Vidal-Naquet () la cité Grecque était un « club d’hommes » fermé sur lui-même. Au Ve siècle av JC, Athènes aurait ainsi compté entre 40 000 et 50 000 citoyens, tous mâles et fiers de l’être, opprimant sans vergogne le reste de la population. On peut donc facilement imaginer les différents fossés entre les différentes catégories statutaires, mais on peut se demander où est donc la place de la femme.

  • L’exclusion du féminin : une thèse dépassée ?

Cette thèse a longtemps prévalu dans l’historiographie, relayant tant par les partisans d’une histoire politique traditionnelle, concentré sur le bon fonctionnement des institutions que sur une approche anthropologique de la cité.

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