Le dernier numéro de la documentation photographique qui vient de paraître s’inscrit clairement dans la question d’histoire contemporaine des concours de recrutement de l’éducation nationale, agrégation interne et externe d’histoire géographie, CAPES et CAPLP.
La Cliothèque avait présenté en avant-première le premier numéro consacré au génocide, qui marque la reprise de cette publication qui accompagne depuis plusieurs décennies les enseignants, par les éditions du CNRS avec lesquelles la Cliothèque entretient un partenariat et des relations de confiance depuis plus de 15 ans.
C’est une collègue, enseignant à la fois dans le second degré et dans le supérieur qui a dirigé ce numéro, et pour ce qui nous concerne, nous avons toutes les raisons d’apprécier ce choix du comité de rédaction. Depuis près de 15 ans en effet, La Cliothèque a fait le choix de relier la recherche dans le champ disciplinaire et les pratiques de transmission dans le second degré.
Elisa Capdevila est chercheuse associée au CHCSC (Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines) de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle enseigne l’histoire en lycée et à Sciences Po Paris. Sa recherche porte sur l’expatriation américaine en Europe et les relations culturelles transatlantiques durant la guerre froide. Elle a publié : Des Américains à Paris. Artistes et bohèmes dans la France d’après-guerre, Armand Colin, 2017.
Dans la perspective du concours, on appréciera évidemment cette publication qui permet, malgré un volume limité de 68 pages, de véritablement appréhender la question. On se permettra toutefois un conseil aux candidats, qui est de ne pas se limiter à cette publication, ainsi qu’aux manuels de base, publiés pour la circonstance. Pour les candidats qui découvrent cette question d’histoire contemporaine ce numéro de la Doc-photo constitue toutefois une entrée indispensable pour en appréhender les contours et les enjeux.
Puisque l’on parle d’enjeux, le premier chapitre de la mise au point qui ouvre la publication, La culture, nouvel enjeu des relations internationales, permet de faire le point sur cette période qui s’éloigne peu à peu, après avoir fortement marqué le monde intellectuel jusque dans les années 80.
La culture apparaît comme un nouvel enjeu des relations internationales, dans le contexte particulier de la guerre froide. Elisa Capdevila rappelle d’ailleurs que la culture entendue au sens large comme les œuvres de l’esprit humain mais aussi comme les modes de vie, de pensée ou de consommation propre à une population, s’inscrit clairement dans cette période de confrontation entre deux systèmes idéologiques.
Vous souhaitez lire la suite ?
Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.