« Le monde habité, une géographie des peuplements », La Documentation photographique, juillet-août 2017
Auteur :
Jean-Marc ZANINETTI est professeur de géographie à l’université d’Orléans. Ses domaines de spécialité s’étendent de la géographie du peuplement, à la composante urbaine et aux aspects environnementaux plus particulièrement du territoire états-unien.
Son travail de thèse, soutenu en 1997, a d’ailleurs porté sur le Développement urbain, mutations d’activités et aménagement régional aux franges de l’Ile de France : le cas de l’Oise.
Résumé :
Dans ce numéro de La Documentation Photographique consacré à la géographie des peuplements, Jean-Marc ZANINETTI se donne pour objectif « d’éclairer les métamorphoses du monde habité depuis les débuts des transitions démographiques et urbaines, en portant un regard prospectif » (p. 2).
Dans cette perspective, il commence par faire un point sur :
I. Un peuplement inégalement réparti
1) Des écarts de densité considérables
2) Le poids relatif des conditions naturelles
3) La longue durée des formations de densité
4) Pourquoi l’Eurasie ?
A part l’Antarctique, les 6 autres continents forment l’ensemble du monde habité, l’oekoumène qui s’élève environ à 60 habitants par km2, même si une grande diversité de densités existe. Les conditions naturelles, altitude, froid, sécheresse, expliquent en partie ces écarts mais n’expliquent pas la formation des densités. Celle-ci doit être considérée dans « la longue durée des sociétés de production agricole depuis la révolution néolithique » (p. 3) et se localisent en Asie du Sud Est et autour du bassin méditerranéen. La stabilité de ces foyers de peuplement trouve une explication en vertu du théorème de Gibrat (lorsqu’un taux de croissance aléatoire est distribué indépendamment de la taille des unités auxquelles il s’applique, l’écart de taille entre les unités s’accroît proportionnellement sur le long terme) mais trouve des causes au moment de la révolution néolithique.
II. La transition démographique
Vous souhaitez lire la suite ?
Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.