DEUXIÈME PARTIE : LES ROYAUMES DÉSUNIS (1637-1642)

Le guêpier écossais

Suite aux journées insurrectionnelles de 1637, des comités (tables) réunissant les différentes classes sociales s’organisèrent dans le royaume du N. Le pasteur Alexander Handerson et le juriste Archibald Johnston of Wariston rédigèrent Le Convenant national écossais, qui reprenait la confession de foi historique de 1580-1581. Ce Convenant national écossais fut comme un « toscin » qui assembla en un corps tous les Ecossais mécontents. Redoutable moment fondateur où le peuple devient peuple, en s’émancipant de son statut collectif d’agrégat inconstitué de sujets désunis. Le Convenant national écossais renouait avec la théologie biblique de l’alliance ; les Écosse étaient un gd peuple appelé comme Israël à se multiplier à l’infini. Le roi renvoya Hamilton en Écosse, cette fois-ci en tant que gd commissaire chargé d’enquêter sur la situation (juin 1638). Les convenanters eurent l’habileté de ne jamais mettre en cause directement Charles Ier mais de s’en prendre aux évêques dans leurs doléances. Les Écossais demandaient la double convocation du Parlement d’Écosse et d’une assemblée générale de la Kirk, ce qu’effectua Hamilton. Charles Ier fit mine d’accepter le Convenant. Visiblement, l’assemblée était totalement dominée par les partisans du Convenant. Elle condamna l’introduction du Livre des prières en Écosse, affirma la nécessité de « purger le pays de la corruption », et supprima l’épiscopat sur le plan institutionnel. Hamilton déclara la dissolution de l’Assemblée de Glasgow au nom du roi. L’Assemblée refusa de se dissoudre et continua ses travaux. Charles était persuadé que la guerre contre L’Écosse était inévitable, mais il était obligé de la présenter comme une agression pour lever des troupes. L’autre solution eût été de convoquer le Parlement d’Angleterre, mais Charles Ier hésitait encore. Le 1er avril 1639, l’armée de Charles Ier s’assembla comme prévu.

Gonzales Cocx Musée d’Amiens

 

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