Sir Moses Immanuel Finley est un historien spécialiste de l’Antiquité grecque, né en 1912 au sein d’une famille juive new-yorkaise et décédé en 1986.

Moses I. Finley fit de brillantes études d’histoire du droit et de l’Antiquité. À seulement 15 ans, il est reçu Bachelor of Arts magna cum laude à l’Université de Syracuse et obtient deux ans plus tard un Master of Arts de droit public à l’Université de Columbia. Suite à cela, il devient collaborateur de l’Encyclopaedia of the Social Science et prend le poste d’assistant de recherche en Droit romain en 1933 à l’Université de Columbia. Par la suite, ce dernier s’oriente vers l’Histoire Ancienne et obtient au sein de cette même université un doctorat dans cette discipline.

Les premiers pas de sa carrière d’Universitaire se font donc aux Etats-Unis. Suite à l’installation de l’Institut de recherche sociale de Francfort, à New-York, en 1934, à cause de l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne, Mose I. Finley se lie à ce groupe dont le leader n’est autre que le célèbre sociologue et philosophe allemand Max Horkheimer. Au cours de cette période, Finley écrit d’ailleurs pour la revue Zeitschrift für Sozialforschung. À 36 ans, il devient professeur à l’Université de Rutgers (New-Jersey).

Vient par la suite l’année 1952, moment charnière de la vie de Finley. Il est inquiété par la commission McCarthy qui l’accuse de réunir chez lui une cellule d’inspiration communiste. Moses I. Finley réfute les accusations et refuse alors de répondre sur son appartenance au Parti Communiste en faisant appel au cinquième amendement. Suite à cela, Finley est limogé à la fin de cette année 1952.

Ne pouvant plus travailler aux Etats Unis, Moses I. Finley part vivre, en 1954, en Grande Bretagne où il débute une nouvelle carrière de professeur en Histoire Ancienne à l’Université de Cambridge où il publie l’essentiel de son œuvre.

Il décède en 1986, laissant derrière lui une œuvre abondante qui apporte beaucoup à l’Histoire de la Grèce Antique. Son abondant travail pour l’Histoire de la Grèce Antique n’est traduit en français qu’assez tardivement aux cours des années 1960, suite à l’impulsion de deux imminents hellénistes français, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant.

 

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