La révolution française – Les 14 juillet, fête et conscience nationale, 1789-1975
Rosemonde Sanson est une historienne française du politique spécialiste de l’idée de « centre » en politique et de l’Alliance démocratique.
Elle est maître de conférences honoraire à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, ainsi que membre du Centre de recherche en histoire du XIXe siècle et du conseil d’administration du Comité d’histoire parlementaire et politique.
Rosemonde Sanson a consacré sa thèse de doctorat d’État, résultat d’une vingtaine d’années de travail, à la notion de « centre » sur l’échiquier politique à travers le prisme de l’Alliance démocratique ou du Parti radical-socialiste. Elle y étudie les origines de l’Alliance démocratique, parti centriste et laïque, né lors de la scission au sein des progressistes à la suite de l’affaire Dreyfus, et s’intéresse surtout aux élites du parti et à l’évolution de sa ligne politique. Au-delà du cas de l’Alliance démocratique, Elle prend part dans le débat historiographique sur la notion de centrisme dans la vie politique française.
Sanson travaille aussi sur d’autres aspects du politique, notamment à travers l’angle des fêtes nationales et des voyages officiels. Elle fut la première en France à traiter des 14 juillet postérieurs de la période révolutionnaire. Elle constate une grande répétitivité formelle de cette fête et souligne « l’enthousiasme » du peuple devant les défilés des troupes (militaires à Paris ou de simples pompiers en Province). En s’interrogeant sur le sens concret de ce sentiment, elle l’attribue davantage à l’ardeur patriotique et à la liturgie qu’au simple fait d’assister à un « spectacle ».
Sommaire
Avant-propos.
Première partie : De la prise de la Bastille à l’adoption du 14 juillet comme fête nationale de la République (1789-1880)
Chapitre I : « Le triomphe de la justice et de la liberté ».
I) « Il sera établi des fêtes nationales pour conserver le souvenir de la Révolution française » (dans Titre I de la Constitution de 1791)
II) « Pour un captif, souvenir plein de charmes » (poème de Béranger incarcéré, de 1827)
Chapitre II : « Une nation libre a besoin de fêtes nationales ».
I) « Tout date pour nous de cette grande journée ».
II) La République adopte, en 1880, le 14 juillet comme jour de fête nationale.
Deuxième partie : La belle époque de la fête nationale (1880-1914)
Chapitre III : Fête nationale ou Fête « dite nationale » ? Ou le 14 juillet, fête républicaine.
I) La fête de la république triomphante.
II) « La fête dite nationale ».
Chapitre IV : « La fête des drapeaux aux 3 couleurs » ou le 14 juillet, fête patriotique.
I) L’armée et la nation.
II) « Mais non ! L’oubli n’entre pas dans nos cœurs. ».
III) « Vive l’armée ! ».
Chapitre V : « Un peuple heureux et libre a besoin de fêtes » ou le 14 juillet, fête populaire.
I) La rue en fête.
II) La gamme des divertissements.
III) La fête populaire.
Troisième partie : De 1914 à 1975.
Chapitre VI : « Pour défendre les libertés démocratiques ».
I) L’apothéose du 14 juillet 1919.
II) Les 14 juillet du Front populaire.
III) Le cent-cinquantenaire du 14 juillet n’a pas été la fête de l’unité nationale.
Chapitre VII : Pour une France libre.
I) Des 14 juillet de recueillement
II) Des 14 juillet d’espoir
III) « Plus que jamais fête nationale ».
Chapitre VIII : « Pour un 14 juillet nouveau style » (ne pas oublier que ce livre date de 1976)
I) Représentation et images du 14 juillet
II) Rapide rétrospective des célébrations nationales depuis 1946.
III) Les modes actuels de célébration.
Pour conclure.
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