1. Définition du thème/sujet :
La ville[1] est définie, comme « une agglomération d’immeubles et de personnes de quelque importance, qui à l’origine se distinguait de la campagne agricole. En France, ce terme désigne les communes de plus de 2000 habitants. » Les villes sont également, le lieu, où se sont développées le commerce et les services, l’information, la formation et l’innovation. Elles correspondent à une projection de la société sur un espace. Elles sont difficiles à définir et à délimiter.
Secondaire[2], signifie qui n’occupe pas le premier rang, ou qui vient dans un deuxième temps.
Les critères de définition de la ville et de l’urbain, varient énormément d’un pays à l’autre, voire d’une période à l’autre, dans un même pays, selon les seuils démographiques et les limites spatiales retenues. La frontière n’est pas toujours très nette entre rural et urbain. L’apparition de l’expression villes secondaires est à mettre en relation avec l’étude des réseaux urbains et la hiérarchisation qui résulte des relations entre les villes. Donc, pour définir Les villes secondaires de l’Afrique du Sahel et du Sahara à la Méditerranée, il faut s’intéresser aux villes relativement importantes, qui ne sont pas des capitales administratives, ni économiques, mais dont l’aire d’influence est significative, à une échelle régionale.
L’Afrique du Sahel et du Sahara à la Méditerranée s’étend de l’Atlantique au Mont Sinaï et à la mer Rouge. Si la limite nord est clairement établie par les rives de la Méditerranée, au Sud les limites du Sahel varient d’un géographe à l’autre, les critères eux-mêmes se déplacent d’une année sur l’autre (variabilité des facteurs pluviométriques). Ainsi, pour cette analyse, la limite retenue passe par une ligne qui s’étend de Dakar à Djibouti en passant par Bamako, Ouagadougou, Niamey et N’Djamena.
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2. Épistémologie rapide
Le développement urbain a longtemps été soumis à une explication déterministe. La localisation des villes, origine et développement, sont justifiés par leur relation avec la région proche et lointaine. A partir des années 30, des géographes comme Christaller vont s’intéresser également au mouvement, à la nature des échanges et à leurs volumes. La ville apparaît alors comme un objet complexe, qui exerce des fonctions et se développe. La géographie s’intéresse tout particulièrement aux fonctions de la ville, ainsi qu’à leur aire d’influence. Ces études s’appuient sur l’observation. La problématique néopositiviste s’appuie, sur un ensemble de postulats simples qui rendent compte de l’organisation hiérarchisée des villes et des relations villes-régions. L’observation intervient après la construction d’une théorie pour en évaluer sa validité.
Les démarches de la géographie actuelle s’intéressent avant tout au comportement individuel des habitants d’un territoire. L’étude géographique de la ville porte alors sur l’espace urbain et sur les réseaux urbains. L’étude de l’espace urbain analyse l’organisation et la différenciation des quartiers, leurs relations, leurs flux, leur perception, leur articulation, mais aussi la population dans sa composition et ses activités (emplois et entreprises) et la construction par ses acteurs. L’étude des réseaux urbains, s’intéresse aussi aux relations des villes entre elles, aux aspects hiérarchiques du tissu urbain, aux attractions combinées et aux interactions, aux compétitions, aux solidarités, à la division du travail et des rôles.
La géographie des villes secondaires analyse donc l’organisation de l’espace et des pratiques qui en résultent ainsi que les systèmes dans lesquels, elles s’inscrivent.
3. Enjeux par rapport à la question au programme
En Afrique du Sahel et du Sahara à la Méditerranée, la constitution de l’espace urbain s’est effectuée de deux manières : via l’urbanisation officielle et planifiée, mais également via une urbanisation spontanée ou informelle. Ce processus, toujours en cours, concerne aujourd’hui la majorité des villes de la région étudiée. Une comparaison entre pays ou entre villes est impossible. Les seuils définissant les villes ne sont pas les mêmes partout, posant la question de la perception de la ville dans la région. Les villes secondaires peuvent donc avoir des tailles et des aires d’influence très variables. Le point commun à l’ensemble de la région est l’inscription de tout l’espace dans le processus d’urbanisation. À partir de ces constats (progression des espaces agglomérés que ce soit officiel ou informel), l’analyse de l’essor urbain peut être faite selon une approche systémique. La répartition de l’eau, la migration, le développement plus ou moins informel d’infrastructures et de logements, le rôle des villes dans les conflits et les tensions, sont autant de points d’entrée pour comprendre la répartition des villes[3] dans les territoires et leurs échanges, mais également les modalités de circulation qu’elles développent en interne.
La croissance urbaine et ses conséquences socio-spatiales sont l’enjeu clé de la maitrise des territoires pour les États. Les villes sont donc des enjeux majeurs de l’Afrique sahelo-saharo-méditerranéenne. Le taux d’urbanisation moyen de l’ensemble des pays de la région étudiée était de l’ordre de 45% en 2016[4]. Il est supérieur à la moyenne africaine (40%) mais inférieure à la moyenne mondiale (54%).
4. Données principales relatives au thème/sujet
1) Une région immense mais structurée par un réseau de villes secondaires
La caractéristique majeure de l’urbanisation de cette région est son inégale répartition. Les différences entre les pays et les régions des pays sont très marquées. En 2015, les pays méditerranéens où plus de la moitié des populations sont urbaines contrastent avec ceux du Sahel ou seulement un tiers ou moins des populations réside en villes. Les états de l’Ouest du Sahel, comme le Mali, le Sénégal ont un taux entre 40 et 49% d’urbanisation[5].
Les villes secondaires sont, autant que les capitales et les métropoles économiques, concernées par la croissance urbaine. Depuis la décolonisation, les villes font face à une forte croissance démographique. Les villes petites et moyennes se multiplient. La carte[6] fait clairement apparaître le réseau des villes secondaires qui s’insèrent dans une organisation plus vaste, polarisée par les métropoles.
Dans l’espace méditerranéen, les densités moyennes, faibles, de population masquent des différences majeures car le peuplement est surtout littoral et urbain, et le long du Nil, en Egypte. Dans le Sahara, les villes matérialisent les frontières. Deux types de villes cohabitent ainsi: les villes anciennes (Sijilmassa ou Tozeur devenues des villes musée par exemple) qui tendent à disparaître quand elles ne sont pas soutenues par des politiques étatiques ou privées, et des villes modernes créées de toutes pièces (Khouribga ou Arlit par exemple).
Sur l’ensemble du territoire étudié, de nombreuses bourgades (entre 5000 et 30 000 habitants) se développent, en tant que :
- villes administratives[7]: elles accueillent des centres administratifs (polices, douanes ou autres infrastructures régionales ou nationales).
- villes ressources: elles se développent près des exploitations minières ou d’hydrocarbures (Zouerate ou Arlit).
- villes frontières: elles tirent leur dynamisme de la proximité de la frontière (échanges commerciaux plus ou moins informels et légaux).
Les villes répondent à un besoin des états de territorialiser leur espace afin de le contrôler. Ce qui se fait avec plus ou moins de succès. En Algérie, les agglomérations de Biskra (200 000 habitants), El Oued, Ouargla, Béchar et Ghardaïa sont toutes peuplées de plus de 150 000 habitants. L’urbanisation et l’extension des villes se fait souvent dans la continuité du réseau urbain et le long des principaux axes d’urbanisation. Ainsi au Maroc, dans la ville de Meknès, les principaux axes d’urbanisation se situent sur la route nationale reliant Meknès et le sud du Maroc et le long de la route nationale vers Fès. La croissance de cette ville est accompagnée par l’arrivée d’un nouveau type d’infrastructures (le centre commercial) et d’un programme de logement social.
La croissance trop rapide des villes a débouché sur de nombreuses difficultés de fonctionnement (circulation, gestion de l’eau, sous-dimensionnement et vétusté des infrastructures, gestion des déchets…) et sur des inégalités d’accès au logement, aux équipements ou au travail. La multiplicité des activités informelles (vendeur d’eau, chauffeur de bus privés, contrebande…) est indispensable à la survie du plus grand nombre et dégagent parfois des plus-values importantes. Les plus modestes ont recours aux solidarités familiales. Aujourd’hui, l’informalité est devenue une caractéristique permanente de l’économie africaine. Pour survivre, les populations urbaines africaines se regroupent en association, amicale, tontine (participation à une cotisation et incitation à l’épargne) selon un mode d’organisation où se retrouvent les anciennes formes de hiérarchie sociale.
2) 3 grandes régions climatiques mais 4 types de villes
Bien qu’il n’y ait a priori pas de lien avec les facteurs climatologiques, les villes de ces trois zones ne se développent pas tout à fait selon le même schéma.
Et au-delà de différences liées à l’histoire et à la géographie, les villes secondaires peuvent être regroupées suivant quatre types :,
- Les villes des pays méditerranéens sont issues d’une longue tradition urbaine (des villes impériales du Maroc aux villes du Nil). Depuis l’Antiquité, les pays d’Afrique du Nord sont polarisés par les villes. Cela se traduit pour la façade Méditerranéenne, par des densités de peuplement variant entre 250 et 500 hab. /km² avec des pics à 1000 hab. /km² dans les métropoles. Comme la carte[8] le montre, le réseau des villes au nord (Du Maroc à l’Egypte) est nettement plus dense que celui au sud (dans le Sahel), mais ces villes sont aussi organisées selon un schéma plus proche de celui des villes capitales avec des infrastructures souvent plus nombreuses (hôpitaux, écoles, centres commerciaux).
- Les villes-port ou comptoirs ont été mises en place par les pays colonisateurs. Certaines de ces villes anciennes, villes-relais, sont abandonnées comme Sijilmassa (capitale médiévale du commerce au Sud du Maroc) ou sont devenues des villes musées pour les touristes comme Tozeur, en Tunisie, Ghadamès en Libye, Siwa en Egypte. Tombouctou est une « porte du désert », un comptoir où se formaient les caravanes, et encore aujourd’hui, une ville qui participe à l’organisation du réseau saharien.
- Ensuite, le long des itinéraires sahariens de migration et de commerce, des villes, des villages et oasis servent d’étapes aux voyageurs, de point de ravitaillement. Ces villes sahéliennes et sahariennes sont des lieux de rencontre et d’échanges, des populations en transit vers d’autres destinations. Par exemple, la ville de Dirkou[9], au Niger, se situe sur la piste principale qui relie Agadez à la frontière Tunisienne. Elle compte entre 8 et 10 000 habitants permanents mais elle héberge toujours de quelques centaines à quelques milliers de voyageurs. La ville est devenue une étape incontournable pour les transporteurs. Elle leur permet de se reposer, se ravitailler, mais également d’effectuer auprès des services de douanes quelques formalités administratives. La présence sur de longues périodes des voyageurs a transformé la ville. Un nouveau quartier s’est créé, au sud de la ville avec le temps, le marché est devenu permanent et le nouveau quartier s’est étendu, donnant à la ville sa configuration actuelle[10]. En Algérie, Tamanrasset[11], capitale du Hoggar, est une ville administrative qui a profité d’un triple concours de circonstance pour devenir une grande ville (arrivée de réfugiés, Touaregs venant du Nord du Niger et du Mali, puis d’algériens et enfin de l’intensification des flux migratoires entre l’Afrique subsaharienne et les rives de la Méditerranée). La ville a vu sa population atteindre 120 000 habitants en 2010 (40 000 en 1990). Située à 1400m d’altitude, elle s’est développée au pied du massif montagneux de l’Atakor. La ville de Sebah[12], dans la région du Fezzan Libyen est également un exemple de ces villes carrefours qui se sont développées au croisement des pistes transsahariennes.
- Enfin, les activités extractives sont de puissants facteurs d’urbanisation. Des villes sont créées ex-nihilo, comme au Maroc, la ville de Khouribga, née de l’exploitation des phosphates en 1920 (200 000 habitants en 2013), ou en Mauritanie, Zouérate qui se développe à proximité des mines de fer (40 000 habitants en 2016), ou enfin au Niger, Arlit née en plein désert à la fin des années 1960, qui est devenue une ville importante depuis les années 1970, avec le développement de l’exploitation de l’uranium. Ces villes sont bâties sur le modèle des cités minières européennes, impliquant une ségrégation spatiale. Les cités hébergent le personnel des sociétés, en cloisonnant la partie européenne, et la partie peuplée des employés et ouvriers africains. À ces villes minières se greffent parfois des villes induites, accueillant des populations qui vivent des retombées indirectes des mines, souvent grâce à des activités économiques informelles (commerces, services). Des villes secondaires sont devenues des capitales régionales suite au développement des exploitations minières, comme la ville de Gafsa en Tunisie. Cette ville ancienne est aujourd’hui un chef-lieu, peuplé par 130 000 habitants. C’est également le cas pour les villes de Mboro, Tivaouane et Kédougou au Sénégal ou de Kéniéba au Mali.
3) Une forte croissance urbaine, source de difficultés pour l’ensemble de la région
Les villes de la région doivent d’abord leur croissance aux politiques des états, mais également à un ensemble de facteurs qui échappent au contrôle des pouvoirs publics. Les efforts pour contrôler l’expansion urbaine n’ont eu que des effets limités. Les villes secondaires[13] attirent les populations par les infrastructures et les services qu’elles proposent, par leur situation géographique ou par les emplois que la population espère y trouver. Elles accueillent aussi parfois les réfugiés. Mais depuis les années 1990, l’augmentation de la population urbaine est avant tout liée à sa propre dynamique. Les villes secondaires comme les capitales connaissent un double processus d’urbanisation : l’un maitrisé et voulu par les pouvoirs publics et l’autre à l’initiative des populations, et ne bénéficiant souvent au départ d’aucune infrastructure.
Si la première époque des campagnes minières, dans les années 1920, a produit un certain nombre de petites villes minières relativement bien équipées (scolaire, sanitaire…), les développements récents, dans un contexte néo-libéral, favorisent des processus d’urbanisation de forte ampleur mais moins encadrés. Aux confins du Sénégal et du Mali, le boom de l’or a eu un rôle intégrateur. Dans cet espace peu densément peuplé en dehors de villes minières, les compagnies ont aménagé des kilomètres de pistes, et les réseaux de téléphonie se sont implantés dans le sillage de chantiers.
Les pouvoirs publics, même dans les villes secondaires, ont du mal à répondre aux besoins d’infrastructures des populations. Souvent les citadins et les petits investisseurs, ne peuvent pas financer les réseaux (eau, assainissement, électricité…) ou le traitement des déchets. Bien que depuis 2010, l’électrification pour les gouvernements africains, soit une priorité, les réseaux d’électricité sont encore peu interconnectés et les prix élevés freinent à la fois l’industrialisation et l’économie informelle.
Quelle que soit la taille des villes, les différents États de la région étudiée doivent faire face, encore aujourd’hui, à une importante crise du logement, aggravée par la densification incontrôlée, la spéculation abusive, et les irrégularités de tous ordres dans le domaine foncier et du logement[14]. Face aux quartiers illégaux, les États ont développé de multiples stratégies allant du laisser-faire à l’expulsion, en passant par la restructuration ou la légalisation, mais ces politiques n’ont en rien résolu le problème des infrastructures. Partout, la pression démographique a aggravé les problèmes d’équipement en services et de transport. Les conditions de transport dans les villes quelle qu’en soit encore une fois leur taille, sont assez similaires. Certaines villes secondaires comptant plus de 100 000 habitants sont donc confrontées aux mêmes problématiques que les capitales et métropoles économiques. Certains États ont mis en œuvre des stratégies de complémentarité entre types de transport et entre secteurs. Le secteur privé s’est généralisé sur les dessertes urbaines et périurbaines comme les lignes d’autobus privés à Casablanca, ou les véhicules privés collectifs de petite capacité à Bamako. Et partout, des minibus et des taxis urbains officiels ou clandestins ont contribué à déréguler les systèmes de transports (concentration sur les axes les plus rentables).
Ainsi, les difficultés des villes sont liées à des problématiques plus globales comme l’accès à l’énergie, à l’eau, ou encore aux technologies. La densification du peuplement rend moins couteux le contrôle de l’espace et permet de rentabiliser les infrastructures mais elle s’accompagne de tensions foncières et de pressions sur l’environnement. Ces problèmes de logement ont renforcé le caractère anarchique des excroissances urbaines.
Pistes Bibliographiques
1) Ouvrages :
Bart (dir), L’Afrique continent pluriel, Sedes, 2004.
Benhammou, A. Monot, F. Paris, D. Roquet, A. Tisseron, L’Afrique du Sahel et du Sahara à la Méditerranée, Bréal, 2017.
Dubresson, J.P. Raison, L’Afrique Subsaharienne, une géographie du changement, Armand colin, 1998.
Magrin, A. Dubresson, O. Ninot, Atlas de l’Afrique, un continent émergent ? , Autrement, coll. Atlas Monde, 2016.
Pliez (dir), A. Choplin, N. Mareï, L’Afrique du Sahel, et du Sahara à la Méditerranée, Atlande, Clef concours, 2017.
Pliez, les villes du Sahara, CNRS éditions.
Brunet (dir.), Les mots de la géographie, dictionnaire critique, Reclus, la Documentation Française, 1992.
Dumortier (dir.), L’Afrique du Sahel et du Sahara à la méditerranée, Armand Colin, 2017.
2) Revues :
Emmenegger, « Entre pouvoir et autorité. Propriété urbaine et production de l’État à Jigjiga, Éthiopie », Politique africaine 2013/4 (N° 132), p. 115-137. DOI 10.3917/polaf.132.0115
Blanchon, O. Graefe « L’étude des réseaux dans les villes africaines : cadres théoriques et recherches empiriques », L’Espace géographique 2012/1 (Tome 41), p. 31-34. DOI 10.3917/eg.411.0031
Jaglin, « Services en réseaux et villes africaines : l’universalité par d’autres voies ? », L’Espace géographique 2012/1 (Tome 41), p. 51-67. DOI 10.3917/eg.411.0051
Lecoquierre, « une Urbanisation en marche », La documentation photographique, « le Sahara, un désert mondialisé » juillet/août 2015, p. 48-49.
Lund, « Propriété et citoyenneté. Dynamiques de reconnaissance dans l’Afrique des villes », Politique africaine 2013/4 (N° 132), p. 5-25. DOI 10.3917/polaf.132.0005.
[1] R. Brunet (dir.), Les mots de la géographie, dictionnaire critique, Reclus, la Documentation Française, 1992.
[2] D’après le Petit Larousse, 2014.
[3] Cf, carte page 8 : un espace structuré par un réseau de villes secondaires.
[4] B. Dumortier (dir.), L’Afrique du Sahel et du Sahara à la méditerranée, Armand Colin, 2017.
[5] B. Dumortier (dir.), L’Afrique du Sahel et du Sahara à la méditerranée, Armand Colin, 2017.
[6] Cf. carte page 8 : un espace structuré par un réseau de villes secondaires.
[7] Cf. Schéma page 13 : L’exemple de Sebha, morphologie d’une ville secondaire, en 2000.