Chapitre I : Deux monarchies plus proches qu’on ne le pense

  1. Mots et représentations
  2. Absolutisme, monarchie absolue et despotisme

Absolutisme a été utilisé par Chateaubriand en 1826 pour dénoncer le ministère Villèle. Au cours du XIXe, ce terme a désigné le pouvoir absolu du roi.

Despotisme était déjà très utilisé au siècle des Lumières, mais surtout pour l’Asie, pas la France : monarques considérés comme modérés, car gouvernaient plus ou moins avec les corps intermédiaires.

  1. Monarchie limitée et libertés : le difficile dialogue de la prérogative et des privilèges

Le 13/23 février 1689, la Déclaration des droits a été lue devant les Lords et les membres de la Chambre des communes et le prince et la princesse d’Orange. Ces derniers l’ont accepté. Si cette Déclaration clarifie les relations entre la couronne et la nation (Charles II (1660-1685) a été représenté comme un despote), la monarchie après 1688 n’était pas contractuelle ni constitutionnelle. A part sous Cromwell, l’Angleterre n’a jamais eu de constitution écrite.

Différentes lectures de la révolution de « 1688 » : vue comme une ère radicalement nouvelle au XVIIIe : marche vers le parlementarisme et la démocratie. Approche téléologique et manichéenne. Puis école révisionniste qui s’est imposée fin XXe : cette révolution a un caractère conservateur (pas d’éléments nouveaux). Les whigs et tories ont cherché à préserver des privilèges. Troisième voie : thèse de Steve Pincus qui nuance le conservatisme, mais elle présente des approximations.

Convention : réunion des Lords et des Communes sans convocation du roi.

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