Partie intégrante de l’empire ottoman jusqu’à son effondrement consécutif à la première guerre mondiale, le Proche-Orient arabe connaît depuis cette période jusqu’à nos jours des conflits et des tensions récurrents qui se sont cristallisés sur l’opposition entre deux questions nationales, les droits des palestiniens à vivre sur leurs terres et celui d’une population juive à disposer d’un État spécifique.
Sur cette terre qui comporte des lieux Saints des trois religions monothéistes, des acteurs extérieurs opposés ont été parties prenantes, directement ou indirectement de cette confrontation. C’est de cette situation que l’on peut poser la problématique suivante : « Pourquoi et de quelles façons le Proche Orient est-il marqué depuis 1918 par des affrontements sans que des solutions de paix n’aient pu pour l’instant aboutir ?»
Dans l’entre-deux-guerres et jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, la région connaît une montée de deux nationalismes concurrents, le sionisme comme volonté de retour du peuple juif sur ce que la tradition biblique lui attribue comme berceau originel et le refus arabe de subir ce qui apparaît bel et bien comme une colonisation européenne.
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