• Deuxième partie : Monarchies et colonies (p.73-p.124)

Chapitre 1 : L’Irlande au XVIIe s, royaume ou colonie britannique ? (p.74-p.88)

L’histoire politique de l’Irlande entre la rébellion de 1641 et la fin de la Guerre des Trois Rois en 1691 est celle de l’achèvement d’une conquête séculaire et de la mise en place d’un système de gouvernement depuis Londres qui s’impose aux pouvoirs locaux antagoniques entre eux, par la violence, l’expropriation mais aussi par la persuasion et le droit anglais.

La question religieuse est essentielle. De même que la question, économique et sociale, de la propriété de la terre ne peut être séparée de la question de savoir qui règne, qui gouverne, qui administre et qui contrôle l’espace hibernien.

Les rapports entre gouvernement royal et « pouvoirs locaux » sont marqués par une brutalité sans égale en Angleterre ou en Ecosse. C’est la force et la domination unilatérale qui dominent largement les rapports politiques dans l’île.

L’Irlande subit, dans notre période, une politique de colonisation (plantation) anglo-écossaise qui voit une bonne partie des Irlandais catholiques être expropriés et dépossédés de leurs terres et des pouvoirs qui y étaient associés. L’Irlande a la particularité d’être à la fois un royaume, une périphérie dominée, voire une colonie. L’historiographie voit dans la conquête de l’Irlande au début de l’époque moderne une sorte de « laboratoire de l’Empire », une forme d’anticipation des processus qui aboutirent aux débuts de l’Empire britannique au XVIIe s.

I/ Une conquête séculaire inachevée : un royaume divisé (p.75-p.77)

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