EBERSOLD Julien – Écrit, Pouvoirs et société en Occident aux XIIe-XIVe siècles (Angleterre, France, Italie, péninsule ibérique), Éditions BREAL
L’ÉGLISE, L’ÉCRIT ET LES ÉCRITURES
Depuis le Haut Moyen-Age : l’Église contrôle la production et la conservation de l’écrit.
Quasi-monopole sur lecture et écriture qui est renforcé par le système féodal.
L’abbaye est premier bénéficiaire de la valeur sociale et symbolique des actes écrits.
Au XIIe siècle, centralisation pontificale. L’écrit et l’écriture sont utilisés comme leviers de son affirmation hiérarchique :
– par la réforme grégorienne (XII°)
– par la théocratie pontificale (XIII°)
Processus : explosion documentaire dans les chancelleries séculières et plus seulement dans les scriptoria.
- XII° – rôle des monastères et captation du système documentaire
- XIII° – écrits comme outil de centralisation pontificale. Pourquoi l’intensification de l’écrit est constitutive du développement d’institutions bureaucratiques.
- XIII-XIV° – développement par la papauté des stratégies de conservation de l’écrit : influence sur les autres pouvoirs religieux et laïcs.
L’archivage pontifical est un processus de construction d’un État territorial que mettent en évidence les livres de compte.
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