Introduction :

Le marqueur spatial, notion géographique relativement ignorée, permet de définir une appropriation, une limite dans l’organisation spatiale des sociétés. C’est en raison de son caractère générique (plus précis qu’indice ou repère) que la notion de marqueur spatial est ici réévaluée à l’aune des empreintes (forme matérielle ou immatérielle permettant l’identification et la caractérisation du fait touristique) cumulées , au fil des générations, et laissées sur des territoires conférant parfois à un palimpseste. En singularisant une portion d’espace terrestre, le marqueur met en évidence une réalité parfois moins visible. Marquer l’espace relève donc d’une démarche actorielle (1) , plus ou moins intentionnelle destiné à modeler une forme qui acquiert ainsi une spécificité (construction d’une villa, aménagement d’une plage, d’une route…) . C’est également un acte de communication (2) visant à informer l’autre en mobilisant l’espace comme support. A ce titre, les marqueurs territoriaux constituent des traces qui participent à la structuration d’un territoire en renseignant sur ses qualités ou ses spécificités. Ce sont des révélateurs spatiaux de la fonction du lieu, éléments à prendre en compte dans l’analyse du processus de production des lieux touristiques.

I) Des marqueurs spécifiants.

Les Clionautes multi-écran

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Merci Gégé pour cette belle référence bibliographique qui m’était jusque là inconnue !