Proposition d’une présentation du site et des activités du parc technologique Sophia Antipolis et un rappel de la dynamique actuelle des espaces productifs français.
Proposition de deux croquis sur Sophia-Antipolis, la pionnière des technopoles.
Ci-joint un article résumé, « À 50 ans, Sophia-Antipolis, la pionnière des technopoles, redessine son avenir », Laurence Bottero | 15/02/2019
–> Une fiche qui peut servir à l’écrit comme à l’oral.
Sophia-Antipolis est un « territoire de l’innovation ». C’est un parc technologique ou technopôle, le premier créé en Europe, en 1969.
Espaces productifs : lieux où se trouvent les activités économiques.
Ces « espaces » peuvent être :
• Des régions (par exemple une importante région de production agricole et agro-alimentaire comme la Bretagne) ;
• Des bassins de production (c’est-à-dire des zones où se concentre une certaine activité, par exemple l’industrie aéronautique et spatiale dans l’agglomération toulousaine ou un important vignoble comme le Bordelais) ;
• Des sites (un endroit plus précis comme une usine ou un technopôle).
Ces espaces ne comportent pas seulement des lieux de fabrication de biens matériels (c’est-à-dire de produits tels que des pièces détachées ou des automobiles montées dans des usines d’assemblage) mais aussi des lieux de conception (où l’on invente le produit que l’on va fabriquer). On peut éventuellement inclure parmi les espaces productifs les lieux de distribution des marchandises produites (comme les ports). Les espaces productifs ne sont pas exclusivement industriels : le secteur primaire (l’agriculture, la pêche, l’exploitation forestière, les mines et carrières) ou les services marchands (c’est-à-dire non publics) inclus dans le secteur tertiaire ont aussi leurs espaces productifs. Une station de ski est ainsi un espace productif de type touristique. Un quartier d’affaire concentrant des tours de bureaux accueillant le siège social (la direction) de grandes entreprises est également un espace productif. Cependant, on réserve parfois l’usage du terme aux espaces à fonction industrielle et agricole. Dans ce cas, une zone commerciale ou une station balnéaire ne sont pas considérés comme des espaces productifs car ils offrent des services (logement, restauration, vente…) sans produire un bien matériel (production agricole ou produit manufacturé). On les considère alors comme des espaces économiques mais pas comme des espaces de production (ou productifs).
La mondialisation a pour effet de mettre les territoires en concurrence les uns avec les autres. De ce fait, la mondialisation résulte d’un accroissement des échanges favorisé par la suppression des barrières douanières ou l’abaissement des taxes d’importation. Cette ouverture des frontières permet aux économies de s’approvisionner à moindre coût (par exemple en énergie importée meilleur marché) et d’exporter plus facilement. Mais la mondialisation fait également peser une concurrence internationale accrue sur les entreprises installées sur le territoire français, notamment dans les industries de main-d’œuvre employant un personnel nombreux et donc souvent peu qualifié. Mais cette main-d’œuvre se révèle néanmoins plus coûteuse que celui des pays émergents compte tenu du haut niveau de vie de la population française qui conduit à verser des salaires élevés par rapport à ceux des pays en développement.
Pour y faire face, les firmes doivent donc produire des biens à plus forte valeur ajoutée, c’est-à-dire permettant de dégager un bénéfice plus important. Pour cela, il faut concevoir des produits innovants, que les économies émergentes ne sont pas encore capables d’élaborer. Un produit innovant sera vendu et exporté plus facilement, car il aura moins de concurrents. C’est pourquoi la mondialisation oblige les entreprises implantées sur le territoire français à constamment innover pour être compétitives, c’est-à-dire pour être en mesure de résister à la concurrence, notamment internationale, et par là-même de tirer profit des opportunités commerciales et économiques ouvertes par la mondialisation. L’innovation est donc devenue un enjeu majeur pour les espaces productifs. La conception de nouveaux produits exige des compétences élevées et donc un haut niveau de formation. Il s’agit souvent de produits à fort contenu technologique mais l’innovation est devenue une obligation pour toutes les branches de production, y compris les plus traditionnelles comme le textile ou la chaussure.
Exemple d’un territoire de l’innovation, Sophia-Antipolis :
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