Écrit, pouvoirs et sociétés en Occident – XIIe – XIVe siècle
La ressource enrichie par l’équipe de la rédaction de la Cliothèque traite l’intégralité de l’ouvrage.
Chapitre I :
Écriture épigraphique, société et pouvoir
écrit pouvoirs sociétés
épigraphie < du grec epigraphein
Inscription < du latin inscriptio « écrire sur (ou dans) »
Les inscriptions médiévales se définissent avant tout par leur fonction, à savoir par le fait d’être écrites « en vue d’être communiquer quelque élément d’information au public le plus large et pour la plus longue durée » (Robert Favreau, L’épigraphie médiévale 1997).
Cette vocation publicitaire et mémorielle doit pourtant se comprendre comme une potentialité.
La transmission du message véhiculé par l’inscription était dans ces cas très limitée (dans le temps et/ou l’espace). Leur dénominateur commun des inscriptions est le fait d’être « réalisées sur des objets ou des structures (ou des surfaces intégrées à des objets ou des structures) qui ne sont pas originairement un support d’écriture » (Livio Petrucci, Alle origine dell’epigrafia volgare. Iscrizioni italiane e romanzo fino al 1275, 2010).
Cerner les spécificités de l’écrit épigraphique comme les évolutions qu’il connut aux XIIe-XIVe s. permet de comprendre pourquoi et dans quelles circonstances il fut choisi comme forme privilégiée de communication.
Écrit, pouvoirs et société XIIe-XIVe siècle
I. Spécificités de la documentation épigraphique
A. Formes et fonctions des inscriptions
Vous souhaitez lire la suite ?
Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.