L’Afrique coloniale : une présence prédatrice liée à une vision de la finitude du monde
Le sujet d’agrégation début en 1884 et se termine en 1962. Il intègre donc une vaste période de difficultés du capitalisme occidental (Grande Dépression 1873-1896, Première Guerre mondiale, Krach boursier de Wall Street 1929, crise économique des années 1930, Seconde Guerre mondiale). De plus, l’accélération des découvertes des « blancs de la carte », la deuxième phase de l’impérialisme et la récurrence des concurrences militarisées entre les grandes puissances européennes révèlent une conception mercantile, limitée, voire finie, de la richesse planétaire. En d’autres mots, pour qu’une nation [européenne] devienne riche et puissante, il faut qu’elle appauvrisse et fragilise une autre terre [européenne ou coloniale] dans un jeu d’échanges à somme nulle. Une analyse originale des rapports entre la ruée prédatrice vers l’Afrique coloniale et le capitalisme de la finitude (d’après le dernier ouvrage d’Arnaud Orain) est proposée ici.
Lire …