Présentation de l’auteur : Bernard Cottret (1951 – …) est un historien et angliciste français, spécialiste d’histoire moderne et notamment de l’Angleterre et de la Réforme protestante. Il est professeur émérite de civilisation britannique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il est également membre honoraire senior de l’Institut universitaire de France, membre de l’Institut des recherches sur les civilisations de l’Occident moderne (IRCOM), université Paris-Sorbonne (chercheur non présent sur la liste des membres de l’IRCOM, consultée le 28 août 2019).
Bibliographie (en lien avec la question) :
• Cromwell, Fayard, Paris, 1992.
• Histoire d’Angleterre, XVIe-XVIIIe siècles, PUF, « Nouvelle Clio», 1996.
Critique : Livre complet sur la révolution américaine d’un auteur qui en revanche n’est pas un spécialiste de la question, puisque Bernard Cottret travaille davantage sur la religion protestante et ses liens avec la politique. La bibliographie de l’auteur est très vaste et brasse des domaines finalement variés allant de Calvin aux Lumières. Points positifs : La bibliographie est très fournie. Points négatifs : La bibliographie est assez complexe à utiliser car les caractères sont petits et cela manque de façon générale de lisibilité. Il en va de même de l’ouvrage en général : long, fastidieux à lire avec une police de caractère qui n’aide pas. Autre point négatif, le fait que les références bibliographiques soient marquées dans le cadre de notes de fin d’ouvrage. Ce qui n’est pas pratique dans le cadre d’un ouvrage de cette taille ! Dernier point négatif, il n’y a pas d’historiographie…
Démarche de l’ouvrage : C’est un ouvrage qui se veut exhaustif sur la question et qui utilise énormément de sources (plus de 100 pages de notes).
Sources utilisées : Ce manuel est une synthèse digérée d’ouvrages et d’articles écrits par d’autres.
Résumé de l’ouvrage fait à la lumière de la problématique de la question :
1ère partie. La crise de l’empire 1763-1773.
Du dernier des Mohicans aux premiers des Américains – L’identité américaine est très précoce. Dès 1754, Franklin pose l’idée d’une union des colonies dans l’Albany Plan alors que la Grande-Bretagne est en guerre contre la France. Les différentes assemblées coloniales se montrent défavorables au projet, plus encore la Grande-Bretagne. C’est assez révélateur de la différence qui existe entre le Nord et le Sud et qui ressort clairement du tableau que dresse le Révérend Burnaby. En Angleterre, la presse s’inquiète de la montée en puissance des Etats-Unis notamment sur le plan démographique. Selon l’auteur, il est tentant rétrospectivement de présenter la Révolution américaine comme inéluctable.
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