« La Culture est devenue l’autodéfense de la collectivité, la base de la création et l’héritage de la noblesse du monde. » C’est par ces mots solennels que s’achevait, le 3 février 1968, le discours d’inauguration de la maison des jeunes et de la culture de Grenoble prononcé par André Malraux, le ministre chargés des Affaires culturelles de Charles de Gaulle. A la place de la rue Paul Claudel, où se dresse à présent le bâtiment rebaptisé MC2 en 2004, il n’y avait jusqu’alors que des prés.
Dans le cadre de la question du concours, culture médias pouvoirs aux États-Unis et en Europe de 1945 à 1991, il convient de relier la question des pouvoirs avec celle de la culture.
On parle alors de politique culturelle. Dans ce domaine, la France certainement un cas particulier, celui dans lequel l’État intervient directement par le biais d’une politique publique de la culture.
Les références historiques sont nombreuses, avec la politique d’André Malraux, le soutien aux grands festivals de théâtre, et même dans le cadre de la décentralisation, le développement en région de politiques culturelles.
En réalité, malgré le tropisme franco-français que l’on peut forcément développer, en partant de l’idée que les institutions culturelles doivent recevoir le soutien de la collectivité, il faut s’interroger sur la différence existante entre démocratisation culturelle et démocratie culturelle.
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