V) Les îles
Pouvoir et contestations dans les colonies d’Amérique
I) Le temps des fondations et du développement d’une culture politique démocratique
– Cela évoque, en Europe au XVIIIe siècle, car elles offraient la possibilité d’un enrichissement rapide : lieu de production intensives achetées au prix fort en Europe.
1) Diversité des îles
– Dans les Antilles françaises, on distingue les Petites Antilles (Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Saintes, La Désirade, Saint-Martin, Saint-Barthélémy) et la « perle des Antilles », la partie française de Saint-Domingue. L’économie de plantation y commence tôt, au début du XVIIIe siècle, en corrélation avec l’exploitation de plus en plus massive la main-d’œuvre servile. Les profits viennent du sucre (85%), café, indigo, cacao, coton. Ce ne sont pas des colonies de peuplement comme le Canada : il n’y a que 16000 blancs dans toutes les îles, pour 70000 esclaves en 1700 (40000 et 315000 en 1763). Les îles se spécialisent entre 1760 et 1790 : la Martinique se tourne vers le coton et le café, là où Saint-Domingue choisit la culture de l’indigo. La société y est contrastées : dans les plantations, au sommet de l’échelle sociale, des maîtres aristocratiques que l’on voi peu (ils vivent en Europe), et des gérants économes, corrompus la plupart du temps, qui s’enrichissent par le vol en faisant des économies dans l’alimentation, les vêtements et le logement des esclaves. Au bas de l’échelle, les « petits blancs », jaloux et racistes, de plus en plus privés de travail par le système esclavagistes, les gens de couleur libre et les esclaves eux-même. Dans les villes, on trouvait les marchands, artisans, représentants de l’Église, soldats et administration coloniale.
– Les Antilles anglaises, à l’exception de la Jamaïque, sont plus petites. Elles se consacrent à la contrebande, la monoculture de la canne à sucre jusqu’en 1763, où le coût de la main d’œuvre libre et servile devient plus élevé. La polyculture est tenté comme solution, puis la création de ports franc pour attirer le commerce espagnol. La gestion des îles passa d’officiers de la Couronne à des hommes d’affaire membres de la gentry.
2) L’économie de plantation
– Le boom du sucre, lié à la demande européenne, a favorisé cette économie. Il était facile à transporter en navire. La transformation se faisait sur place depuis les années 1640. La concentration de exploitations et l’éviction progressive des « petits-blancs » se sont accompagnées d’une hausse très nette de la production : multipliée par 12 entre 1715 et 1789. La polyculture est permit de faire face aux aléas climatiques pour le sucre et aux révoltes d’esclave. L’introduction de cultures nouvelles induit un renforcement des inégalités entre les colons (certaines cultures nécessitant beaucoup de capitaux). L’intégration des îles dans un espace économique mondial et dans des circuits commerciaux (souvent mercantilistes) les rendent très dépendantes des espaces océaniques (protection de vaisseaux de guerre) et des métropoles, dans un commerce triangulaire classique. Mais un commerce entre les îles et l’Amérique du Nord se développe aussi.
3) La civilisation de l’esclavage
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