Introduction :

  • Question de la définition de la « ruralité » > définition plus complexe que l’opposition de deux environnements distincts.
  • La ruralité comme un élément de développement > fatalisme naturel > la nature conditionne l’implantation humaine (à nuancer car cela est plus compliqué). Mais l’homme a modifié le paysage aussi en fonction de critères socio-politico-économiques.
  • Changement de la « ruralité » à travers le temps. D’abord un paysage habité et occupé par des hommes dont les occupations sont en lien avec le terroir, puis, le paysan devient un salarié, un employé. Depuis, ces hommes vont à la campagne pour y dormir et y chercher une qualité de vie que l’on ne retrouve pas en ville. Maintenant, aspect bio et local qui rentre en compte dans les mentalités.
  • Selon RICARD et WOESSNER (2018), avant la révolution industrielle la nature avait un impact fort sur les activités. « Cette matrice imposait une connivence/ une RELATION nature/culture dont il reste des traces structurantes en matière d’identité visuelle des paysages ». Les données naturelles constituent un facteur explicatif, un élément, un ensemble d’éléments en lien avec le développement économique, les possibilités technologiques/techniques, la réglementation en vigueur, la mondialisation et les représentations sociales.
  • Question du CAPES concentrée sur les évolutions contemporaines, donc intérêt de se pencher sur les mutations postérieures à la révolution agricole de 1960 : adaptations de la politique agricole commune (la PAC), les exploitations, et les IAA (industries agro-alimentaires) > grand changement depuis les années 1980 : exploitations plus vastes, une PAC réorganisée (prix faibles, aides massives, influence du consommateur sur l’évolution du système productif). À étudier : REMISE EN CAUSE DU SYSTÈME PRODUCTIVISTE ANCIEN : avec un retour au local mais une grande ouverture au marché aussi en parallèle.
  • Place importante de l’industrie dans le milieu rural. Elle juxtapose : les héritages qui renvoient à la révolution industrielle et les industries agro-alimentaires. Il faudra expliquer les dynamiques à l’oeuvre dans cette industrie en relevant ce qui relève de l’évolution nationale et européenne, structurelle et ce qui relève du monde rural.
  • Tourisme et loisirs en milieu rural : pratiques anciennes + croissance du tourisme + progression des loisirs + « développement intensif » des années 1960-1970 = GÉOGRAPHIE DE MOUVEMENT qui associent de nouveaux espaces intérieurs/extérieurs + NOUVELLES DYNAMIQUES (liées en partie à des aspects sociologiques).
  • La France rurale = cadre de vie, modes de vie, dynamiques démographiques, les modes d’habiter, lotissements périurbains, résidences secondaires, diffusion des complexes immobiliers. Interdépendance : villes <> campagne. À étudier : relation ville/ campagne ; hiérarchies des pôles tertiaires, niveau d’équipement tertiaire de la campagne (haut-débit par exemple qui est attractif), services privés et publics, le bâti, question de l’environnement, exigences environnementales.
  • La ruralité : choisie ou subie ? Petits prix malgré contraintes horaires ou saisonnières, dépenses de temps et d’argent. PTZ pour favoriser l’accès à la propriété qui crée de nouvelles enclaves de pauvreté. Le désir d’espace est un choix de famille « aisée » qui peuvent se permettre le télétravail.
  • Question de la gestion des territoires ruraux et de leur gouvernance : pas ou peu de politique rurale de la part de la France et de l’Europe de manière générale. Depuis 1962 > politique vient beaucoup de Bruxelles et communautés de communes.
    Encadrement des territoires obligatoires par l’État et conditions du développement durable. Mais difficulté de le gérer car : coûts élevés des services publics dans la ruralité, peu d’importance quantitative démographique + topographie. « Oser les désert » (LÉVY 1969) : baisse des services publics et services. Depuis 2010-2017 : baisse des accès médicaux. Sentiment d’abandon de la population rurale palpable et réelle avec vote FN. La politique en paie les frais avec le changement des modalités de la PAC.
  • Le système local peine à trouver sa place dans les nouveaux modes d’organisation et de gouvernance.
  • Le monde rural est aussi un territoire d’innovations (parcs naturels régionaux PNR dès 1967).

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