Le Protocole de Montréal est l’accord international qui assure la protection de la couche d’ozone par l’élimination graduelle à l’échelle mondiale des Substances Appauvrissant la Couche d’Ozone (SACO). Tous les pays membres des Nations Unies (197 pays) ont signé le Protocole de Montréal et tous ont l’obligation d’éliminer graduellement les SACO, qui sont utilisés en réfrigération, en climatisation, dans le gonflement de la mousse, dans les aérosols, dans les solvants et dans d’autres applications.
Le Protocole de Montréal, signé en 1987 à Montréal par 24 pays, dont le Canada, est considéré comme étant l’un des accords multilatéraux les plus fructueux. Il a permis d’éliminer la grande majorité des SACO et, par conséquent, la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Un grand nombre des substances visées par le Protocole étant également des gaz à effet de serre, le fait de les éliminer a aussi grandement aidé dans la lutte contre les changements climatiques. Cet exemple démontre qu’une coopération mondiale efficace est possible face à une crise écologique globale.
1. Contexte du Protocole de Montréal
Le problème : l’appauvrissement de la couche d’ozone
Dans les années 1970 et 1980, les scientifiques ont découvert que les chlorofluorocarbones (CFC) et d’autres substances chimiques utilisées dans les aérosols, les réfrigérants, et les solvants contribuaient à la destruction de la couche d’ozone (études de Mario Molina et Sherwood Rowland, puis études du GIEC).
La couche d’ozone, qui protège la Terre des rayons ultraviolets nocifs du soleil, s’amincissait dangereusement, causant des risques accrus pour la santé humaine (augmentation des cancers de la peau et des cataractes) et les écosystèmes marins et terrestres (dommages aux chaînes alimentaires et aux cultures).
De plus, c’est en 1985 que les scientifiques ont identifié un « trou » dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, amplifiant la pression pour une réponse internationale rapide.
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