Introduction générale
Mot « travail » est polysémique. Étymologie latine = « torture ». Au XIXème s., expansion du système ouvrier qui devient le modèle à suivre à l’aune de la réussite anglaise => importance de la main d’œuvre industrielle => théoriciens socialistes (Marx, Engels). Mais cette vision centrée sur les grandes usines est fortement nuancée par la recherche contemporaine.
1. Un large renouvellement de l’historiographie
Depuis 40 ans, la recherche a réévalué le rôle des petites entreprises. Le factory system n’est plus la référence absolue. France Suisse romande = pays où les petites industries dominent mais existent aussi ans les pays voisins.
2. Rareté des sources qualitatives et manque d’homogénéité des statistiques pour aborder toutes les formes de travail
Difficultés de trouver des sources sur les PME car habitude de ne pas conserver les documents, peur de la fiscalité et secret des affaires familiales. Il faut donc descendre à un niveau plus fin des sources (archives communales, archives chambres de commerce, dossier de faillite).
3. Une approche de plus en plus internationale de la question du travail à partir du tournant du XXIème siècle
Renouveau actuelle de la recherche avec approches transfrontalières + création d’associations comme le réseau européen d’histoire du travail (2013) ou l’Association française pour l’histoire des mondes du travail (AFHMT).
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