Le travail en Europe occidentale – Les savoirs du travail. Observer, penser et changer le travail.  

Cette fiche de lecture s’inscrit dans la nouvelle politique éditoriale de Clio prépas.

Le traitement des manuels ne peut se limiter à un résumé de quelques pages, pas plus qu’à celui d’un ou deux chapitres. Se limiter à la lecture d’ouvrages de circonstance, aussi complets soient-ils, ne peut suffire. Le mécanisme du travail collaboratif mis en œuvre par les Clionautes s’inscrit dans la recherche d’un certain niveau d’exigence.

Il semble inconcevable que des candidats puissent se limiter à la lecture « du » manuel sur la question, et même qu’ils se contentent d’en lire des résumés.

Pour autant, une fiche de lecture doit s’inscrire, s’il s’agit de l’un de ces ouvrages, dans une démarche spécifique.

  • Être exhaustive, sur un des thèmes de la question, ce qui exclut les chapitres uniques.
  • S’inscrire dans une démarche problématisée, et donc opérationnelle pour construire un savoir, et par voie de conséquence, le traitement d’un sujet du concours.

Depuis l’âge classique, l’étude du travail est au carrefour de 2 traditions qui se croisent régulièrement avant de converger à la fin du 19 ème siècle, pour de nouveau diverger ensuite.

1ERE TRADITION : celle des médecins qui depuis Ramazzini, s’intéressent aux maladies professionnelles. Puis devient le « courant hygiéniste », qui se combine ac la pensée économique et sociale de l’époque, elle-même centrée sur la question de l’affrontement ou de la conciliation CAPITAL/TRAVAIL.

Les « enquêtes sur le travail » en France et RU se développent au 19 ème et procèdent d’un discours médico-social, qui a étendu à la sphère collective la notion de pathologie.

2NDE TRADITION : celle des SAVANTS INGENIEURS : pour faire valoir les machines, ils regardent combien d’ouvriers, elles peuvent remplacer.

Concept de « travail mécanique » est formalisé au début du 19 ème s. mais employé depuis le 18 ème ds la science pratique des ingénieurs. (VATIN 1993).

La mécanique industrielle s’affirme au 19 ème siècle avec l’industrialisation et joue un rôle central ds la rénovation de la physique, en anticipant la thermodynamique qui universalise la notion d’énergie.

Celle-ci s’applique :

– aux systèmes physiques naturels

-Aux machines

-Aux êtres organiques

-Et, in fine, à l’Homme lui-même.

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Le travail en Europe occidentale  – THÈMES

Les mécanismes de l’industrialisation européenne : formes, enjeux et débats
“Révolution industrielle”, industrie et industrialisation : les mots et la chose    196
Mesurer les croissances industrielles    199
Progrès technique, innovations et rationalisations    203
L’essor de la grande entreprise en Europe    206
Un maillon retrouvé ? La proto-industrie et ses enjeux    209
Crises, conjonctures et désindustrialisation    212
L’élargissement des marchés, l’État et les consommations    214

Les savoirs du travail. Observer, penser et changer le travail
L’héritage du XVIIIe siècle : les Encyclopédistes, Coulomb et Lavoisier    220
Machinerie et machinisme industriels (1830-1860)    222
La technologie    222
Les enquêtes sociales    224
Le triomphe éphémère de l’énergétisme (1860-1910)    227
La question énergétique    227
La fatigue, une première synthèse    230
Salariat, organisation et sciences du travail (1910-1939)    233
La rationalisation physiologique, technique et économique    233
La sélection des aptitudes comme nouvelle synthèse    238