Introduction : Durant l’hiver 1939, les soldats français chantent « on ira pendre notre linge sur la  ligne Siegfried »,

s’inscrivant alors dans le même optimisme qu’en août 1914. Pourtant, en mai et juin 1940, l’armée française subit une débâcle en l’espace de trois semaines, impuissante face à la stratégie de guerre éclair de l’Allemagne. Dès lors, l’Occupation se met en place et une nouvelle forme de régime naît de cette déroute avec l’attribution des pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet. La République est ainsi supprimée et certaines libertés fondamentales reniées. Face à ces deux ennemis, une résistance se forme, dispersée et peu organisée. On peut définir la résistance par un mouvement protéiforme qui possède plusieurs modalités d’action allant du sabotage à la propagande, et qui s’opère de 1940 à 1944.

Problématique : Comment l’unification progressive de la résistance à travers l’idéal républicain a-t-elle permis de surmonter les divisions internes et de mener à la Libération ?

  • François Marcot ​​distingue la Résistance organisée (action organisée, sabotage, FFL… ) de la Résistance-mouvement, beaucoup plus vaste qui englobe tous ceux qui ont aidés de quelque manières que ce soit les Résistants. Ils ne les opposent pas, l’une complétant l’autre.  
  • Olivier Wieviorka ​​voit dans la Résistance organisée un “registre de l’action” contre “un registre de la complicité” dans la résistance mouvement.  On tend à s’intéresser plus à la Résistance organisée, mais il ne faut pas oublier l’action des paysans par exemple, dans la formation de maquis.

Les Clionautes multi-écran

Vous souhaitez lire la suite ?

Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.