Chapitre IX : 

I. Les raisons de l’entrée de l’Angleterre en révolution

Les événements commencent le 2 novembre 1640 : réunion du Parlement. Les Communes étaient en majorité contre la politique du roi : le roi gouvernait sans parlement depuis 1629 (régime thorough). Des griefs ont été exprimés contre la politique de Charles Ier (1625-1649), et celui-ci a dû s’incliner. Deux serviteurs du roi : l’archevêque de Canterbury, Laud, et le Lord Deputy d’Irlande, Strafford, ont fait l’objet d’une procédure d’impeachment : accusation qui est suivie d’un jugement par les Lords.
Plusieurs Actes ont réformé la monarchie : 1641 (le Parlement ne peut plus être dissous sans son consentement, abolition des tribunaux de prérogative royale). En novembre 1641, la Grande Remontrance (adoptée par 159 voix contre 148) a condamné les abus du roi et prévoyait une réforme de l’Église. Après avoir échoué à arrêter les 5 principaux membres de l’opposition, le roi est parti à Oxford le 10 janvier 1642 pour rassembler ses partisans et mettre sur pied une armée. Guerre civile.
La bibliographie des événements propose des causes diverses à cette révolution : montée de la gentry, révolution bourgeoise pour Engels. Mais le problème est politique et religieux.
Différend entre le roi et le Parlement sur la politique religieuse. Si le Parlement n’était qu’un auxiliaire du souverain, par sa composition il était l’expression du peuple anglais. Il devait être rassemblé régulièrement. Son rôle s’est élargi sous Henri VIII (vote du divorce, de l’Acte des Six Articles en 1539). Le Parlement devait conseiller le roi, c’est pourquoi dès 1641 des députés ont rejoint el camp du roi car estimaient que les autres allaient trop loin. Le roi était sacré et absolu dans sa sphère de gouvernement (convocation et renvoie du Parlement, défense, politique étrangère, nominations, législation…). Le Parlement votait la majorité des lois, et les impôts et taxes. Il appuyait aussi les grandes décisions politiques, successorales et religieuses. Le Parlement s’est affirmé progressivement : quelques conflits contenus sous Élisabeth Ire (1558-1603), qui se sont affirmés sous le premier Stuart, Jacques Ier (1603-1625). Hostilité des Puritains à la politique religieuse jugée timorée. Les Anglais voulaient aussi que le Parlement soit respecté.

II. Les conflits du règne du Charles Ier

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