Photo de couverture : scène d’haruspice avec sacrificateur et licteurs, relief en marbre provenant du Forum Trajan, vers 120 ap. J.-C.
« Il est étonnant qu’un haruspice puisse ne pas éclater de rire quand il voit un autre haruspice », mot de Caton (Cicéron, Sur la divination 2, 51).
La religion romaine est une religion sociale et une religion d’actes cultuels.
« Religion sociale, elle est pratiquée par l’homme en tant que membre d’une communauté et non comme individu subjectif, comme personne ; elle est au plus haut degré une religion de participation et elle n’est que cela. »
Lieu d’exercice : famille, association professionnelle ou cultuelle, communauté politique.
Pierre Boyancé : « La religion romaine apparaît politique en ce sens que l’Etat est pour l’individu le médiateur naturel entre les dieux entre les dieux et lui. Le civisme se lie indissolublement à la tradition religieuse. » Pierre Boyancé, Etudes sur la religion romaine, 1972.
« L’attitude religieuse du Romain doit (…) être distinguée du système de croyance. Religio n’équivaut pas à credo. » (Robert Schilling, Rites, Cultes, Dieux de Rome, 1979).
Respect des dieux => salut de la respublica => réussir civitas.
Argument historique : réussite de la pieuse Rome.
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