Cette fiche d’un chapitre du manuel Atlande s’intéresse à la constitution d’une armée et d’une marine royale, à la place des armées féodales.

La guerre de Cent Ans permet l’équation « armée, impôt, Nation » : ceux qui boutent l’anglois hors de France, ceux qui payent => sentiment national. Sur toute la période : guerre fédératrice, conflits de Territoire, ( Habsbourg, puissances coalisées …) et rôle du roi pour agrandir ce territoire. Maximum 1715.
Le processus de refonte militaire n’est pas linéaire.

I. Les armées de la Guerre de Cent Ans

Entre retenues et armées de levée

Armées féodales : ban + arrière ban : inefficacité des lourdes charges de cavaliers contre les archers anglais ( faillite des chevaliers/ Corvisier ) – première partie de la Guerre ( désastre par ex de Crécy 1346 )
Charles V : utilise des chefs de guerre comme le connétable B Duguesclin, à la tête de l’armée royale et de plus petits effectifs. Mobile, permanentes. Systèmes des lettres de retenues ( volontaires avec contrat, indemnisés ). Ils forment des « routes » ( 100 routiers ) . On utilise aussi des sergents de villes. Au total, environ 5000 hommes ( infanterie et arbalétriers ) .

Charles VI : remporte des succès grâce à ce système lors de la révolte de Flandres 1382 à Gand. Mais l’armée est disloquée entre 1389-1395 : retour à l’armée féodale et de l’idéal chevaleresque ( il est durable : création par ex de l’ordre de la Toison d’or en 1430 ! ) => vulnérabilité/anglais ( + folie du roi 1392 )
Les grands : Orléans, le Duc de Bourgogne : ont des réseaux de fidélités qui nourrissent la guerre civile.
Pourtant : le roi réussit à retenir 14000 hommes à Rouen en août 1415 contre 10000 anglais. Le conseil du roi fait l’erreur stratégique de la bataille rangée ( indiscipline, charge dispersée ) Echec d’Azincourt.
Traité de Troyes 1420 : armée royale fonctionne sur les grandes retenues avec deux types d’hommes : les cavaliers et les gens de traite , mais dans un contexte de désordre administratif, les soldes sont impayées : les routiers vivent sur le pays . PDT ce temps, le dauphin possède des vieux capitaines fidèles à la tête de troupes d’écorcheurs.
Le siège d’Orléans est un tournant : malgré les pbs financiers, le succès génère un élan de reconquête et les Etats acceptent des aides supplémentaires = la guerre permet l’émergence d’un sentiment national ( Christine de Pizan : combattre pour le pays .

Charles VII : doit faire face au brigandage, ordonnance 1439 : pour qu’il ait l’exclusivité du recrutement, mais les grands : Bourbon, Bretagne, pour La Trémoille => révolte « la Praguerie » 1440.

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