Introduction :
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Une révolution de l’écrit entre 1100 et 1400
Du Ve au XIe en Occident = déclin général des écritures les plus courantes -> floraison certaine d’œuvres littéraires, théologiques et poétique, textes narratifs et recueils de lois mais seulement destinés à une élite du personnel politique et ecclésiastique
Après 1100 tout change = explosion scripturaire qui se produit => « révolution documentaire » selon Jean-Claude Maire-Vigueur et Paolo Cammarosano (péninsule Italienne), Paul Bertrand (France du Nord), Michael Clanchy (Angleterre).
1100-1400 : documents écrits prolifèrent et se diversifient à l’extrême, qu’ils soient produits par les pouvoirs publics (rois, princes, seigneurs laïques, communes), les communautés ecclésiastiques et les églises (cathédrales, chapitres de chanoines, monastères), par des notaires ou même par des particuliers (à la fois clercs ou laïcs : livre de compte, ricordanze, mémoires, chroniques, œuvres littéraires, chansons de geste, poésie, roman, farces).
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Tandis que la production savante prend une ampleur sans précédent, l’écrit documentaire et l’écrit littéraire ne sont plus produits par les seuls clercs ou de rares souverains, ni ne sont plus réservés à un petit nombre de monastères et chapitres cathédraux
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L’usage du latin exclusif avant 1100recule lentement entre le 12e et le 14e.
Essor de l’écrit quantitatif, exemples :
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En France du Nord (C. Bozzolo et E. Ornato) le nombre de manuscrits copiés augmente rapidement -> ex livres de la Bible, textes patristiques, théologiques, hagiographiques = 586 volumes copiés au 11e – 2776 au 12e – 3949 volumes au 13e la production se concentrant à Paris
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