Le premier grand lexicographe du moyen âge fut Papias, qui vivait vers le milieu du XIe siècle en Italie du nord. Le titre qu’il a donné à son dictionnaire est: Elementarium doctrinae rudimentum, “Introduction aux principes élémentaires de la science”. Plus tard, l’ouvrage a été appelé notamment glossarium, alphabetum, et surtout vocabularium. Papias lui-même reçut le titre de Vocabulista. Effectivement, son ouvrage n’est pas un glossaire. Il est basé sur le Liber glossarum, composé en France vers la fin du VIIIe siècle, qui est basé notamment sur deux collections plus anciennes, appelées Abstrusa et Abolita, d’après leur premier mot, avec des derivationes, des mots qui sont présentés en familles, dont tous les membres sont considérés comme dérivés d’un seul mot d’origine, lequel est d’ailleurs souvent un verbe. La derivatio était une pratique grammaticale, qui avait pour but, en créant des familles de mots, de montrer les liens entre eux.

Ex. à Pelex.

Pelex [concubine] est proprement appelée ainsi chez les Grecs; par les Latins, elle est appelée concuba; [le mot vient] de la tromperie, c’est-à-dire de l’artifice, accompagné de fourberie et de mensonge.

Pelex vient de pellicere [séduire], parce que par sa peau {pellis), c’est-à-dire par sa beauté, elle trompe les hommes.

Pelex, pelicis est dit de pellicanus (pélican), c’est-à-dire adultère.

Pellicere tromper, abuser, faire le métier de putain […]

PelLices concubines, adultères.

Pellicio -cis pellex pellicior pellectus”.

La derivatio ayant fait son entrée dans la lexicographie, il fallait trouver une solution pour l’organisation de ce matériel très riche. Une solution originale fut élaborée par Osbem de Gloucester, un moine anglais vivant au milieu du XIIe siècle : dans son ouvrage Panormia, les familles de mots communs furent élargies et des termes moins communs, plus difficiles, y furent insérés. Chaque lettre de l’alphabet était composée de deux parties : la première partie comprenait les derivationes, la seconde, appelée repetitiones, rassemblait les mots qui n’avaient pas trouvé leur place dans une famille ainsi que certains mots plus difficiles repris aux dérivations et ‘répétés’ ici.

1) “Porto, as, [porter] verbe actif; d’où les formes verbales et le mot porta, ae\ d’où les diminutifs portula et portella et le mot portitor, ris, c’est-à-dire portier. Et par composition le mot angiportus, c’est-à-dire voie étroite entre deux portes. De même de porto [vient] portus, us [port]; d’où portuosus, a, um, et le mot Portunus, ni, c’est-à-dire Neptunus. Marcianus [Capella dit]: “et ainsi la même chose fut dite de [du dieu] Dis et de Portunus”. Et il faut savoir que de portunus est composé importunus, a, um, c’est-à-dire véhément, hostile; d’où Prudence dans la Psychomachie: “importunus, iners”; et de là vient l’adverbe importune et le nom féminin importunitas, tis, c’est-à-dire attaque, et importunare, c’est-à-dire attaquer et inquiéter, un verbe actif. De portunus vient aussi le composé oportunus, a, um, comme portant de l’aide [opem portons] comme le fait parfois la mer […]”.

2)“Praestantia, bonne santé.

Paedor, puanteur des pieds.

Pedicus, ayant les pieds sales.

Podagra, maladie des pieds; chiragra des mains; pleuresis des flancs [des poumons].

Pernix, parfois pour nuisible, et alors ce mot a la syllabe moyenne brève du génitif [à savoir pernicis]; mais lorsqu’il veut dire rapide, alors il l’a longue [c’est-à-dire cette syllabe].

Pelicatus, luxurieux, de pelex.

Pellicere, abuser, frauder, tromper

Ainsi, on trouve effectivement des mots difficiles, comme podagra, mais aussi des mots communs, comme pellicere. Cet ouvrage fut sans doute un compromis ingénieux entre un traité grammatical sur les dérivations et un dictionnaire du type ancien, mais il n’est pas sûr qu’il fut aussi d’un emploi facile. Peut-être a-t-il surtout servi à l’apprentissage du vocabulaire latin.

Avec Hugucio nous arrivons au sommet de l’application de la derivatio à la lexicographie. Hugucio, sans doute le plus connu des lexicographes médiévaux, naquit à Pise et vécut pendant la seconde moitié du XIIe siècle en Italie (il est mort en 1210). Il fut également un spécialiste du droit canon. Son ouvrage s’appelait Derivationes. C’était une sorte d’immense dictionnaire étymologique. Mais peut-on parler d’un dictionnaire? Comme instrument pour trouver l’explication d’un terme latin les Derivationes ne furent certainement pas pratiques. Dès la seconde moitié du XIIIe siècle, on a fait des index pour permettre une utilisation plus commode. En effet, les mots que l’on cherche dans cet ouvrage sont souvent cachés à des endroits imprévus.

Ex. Le mot pelex ne se trouve pas à sa place dans l’ordre alphabétique, ni le verbe pellicere, dont on considérait qu’il était dérivé. On a ci-dessous une table alphabétique qui permet de retrouver le mot pelex, suivi de la référence l 24 e, et nous envoie donc au vingt-quatrième chapitre de la lettre L (chapitre comprend une famille de mots dérivés du mot d’origine licio, un verbe qui, comme le dit Hugucio lui-même n’est pas en usage)

Hugucio, Derivationes, ms. Leiden, U.B. d’Ablaing 25, f° 315v (XVe s.)

Hugucio a établi 10 principes de la derivatio dont il fallait avoir une bonne connaissance pour trouver sous un verbe inexistant le mot qu’on cherchait. Notamment le principe de l’étymologie dont le sens était très différent du nôtre en cela qu’elle repose sur des ressemblances verbales ou sur des rapprochement d’ordre phonique comme “credo a certum et do” [croire vient de certain et donner].

Jean Balbi de Gênes, dominicain mort en 1298, a rédigé une œuvre, Catholicon, « commune et universelle » selon lui, achevée en 1286. C’est une somme grammaticale composée de cinq parties ; les quatre premières concernent les différents aspects de la grammaire (l’orthographe, la syntaxe, etc.), la cinquième est un dictionnaire. Mais les cinq parties sont étroitement liées par des renvois intérieurs.

Dans son prologue, l’auteur annonce la cinquième partie de la façon suivante: “En cinquième lieu, j’ajouterai séparément et de façon ordonnée, selon l’ordre alphabétique, [des développements sur] l’orthographe, la prosodie, l’origine et la signification de certains mots que l’on trouve souvent dans la Bible et dans les écrits des saints [Pères] et aussi dans ceux des poètes”. Donc, il ne donnera pas seulement le sens des mots, mais aussi certaines informations de nature grammaticale y compris la dérivation, et tout cela selon le classement alphabétique. Et il continue en expliquant l’ordre alphabétique, qui va jusqu’à la dernière lettre des mots, une pratique nouvelle, en tout cas inexistante depuis des siècles.

Pour arriver à ce résultat : un dictionnaire alphabétique, il fallait évidemment rompre avec la dérivation comme principe de base. Jean Balbi fit donc des articles beaucoup plus brefs, composés du mot à expliquer, de son interprétation et de certains détails grammaticaux, souvent aussi de citations. Il ne renonça pas entièrement au principe de la derivatio, mais lorsqu’il traite de certains mots dans le contexte d’une famille, il ajoute un renvoi à l’endroit où ils auraient dû se trouver selon l’ordre alphabétique. En fait, le Catholicon a pour source principale les Derivationes d’Hugucio, mais Jean Balbi a simplifié le matériel hérité en éliminant des mots obsolètes, venant de vieux glossaires. Contrairement à Hugucio, il a préféré généralement des citations bibliques à celles des auteurs classiques et il a inséré aussi des vers mnémoniques pris dans les grammaires nouvelles d’Alexandre de Villedieu et d’Evrard de Béthune.

A l’article pellex, on peut lire :

Pelex, de pellicio, is vient le nom féminin pelex, cis, un 1 ayant été soustrait, et pelex est dit ainsi parce qu’elle séduit et trompe, ou bien pelex vient de pello, lis, parce qu’une concubine est tenue avant l’épouse et ensuite, lorsqu’une épouse arrive, elle est chassée de la maison; ou bien pelex est celle par laquelle l’épouse est chassée de la maison, pareillement de pello, lis; pelex veut dire aussi “trompant par la peau”, c’est l’étymologie selon Hugucio. Et une certaine glose sur la deuxième épître de Pierre, chapitre 2, dit: ‘Pelices est le nom donné aux putains à cause de la pollution, ou de la beauté de leur peau par laquelle elles attirent les imprudents, et la syllabepe est prolongée’. D’où Ovide dans la cinquième lettre: ‘Et tu as été séduisante envers moi comme une sinistre concubine [pelex]’. De même, dans la sixième lettre: ‘Je crains les femmes d’Argos, une concubine barbare m’a nui’”

Il y avait aussi des dictionnaires spécialisés. Ainsi, le Franciscain Guillaume le Breton (Guillelmus Brito) a composé, vers 1248-1267, un ouvrage intitulé Expositiones vocabulorum biblie, ‘Explications des mots de la Bible’. C’est un dictionnaire des termes bibliques plus ou moins difficiles, sélectionnés dans les ouvrages de Papias et d’Hugucio. Guillaume applique, lui aussi, le classement alphabétique absolu – donc un peu avant Jean de Gênes – et il utilise un système de références plus précis, indiquant le livre de la Bible, le chapitre, et la partie du chapitre selon la division en sept parties égales, sans doute inventée par les Dominicains de St-Jacques pour l’établissement des concordances bibliques.

Peu de mots forgés par les contemporains y ont trouvé leur place, la grande majorité des termes vient des auteurs classiques et de la Bible. Cela n’est guère étonnant quand on pense que ces dictionnaires ont été composés principalement pour aider à l’interprétation correcte des textes. Leur but n’était pas de saisir l’actualité de la langue parlée ou même écrite par les contemporains, mais de fournir des outils permettant de comprendre les textes anciens, toujours utilisés comme base de l’enseignement.

 

Les répertoires et les index : une mentalité nouvelle

La division des textes était omniprésente. Robert de Melun, mort en 1167, témoigne de la popularité de ce procédé et la critique :

Faire précéder cet ouvrage d’une liste des titres [des chapitres] et le diviser en insérant des titres, j’y suis forcé par la coutume davantage que par la raison. Car il est très imprudent de soumettre par quelque règle nécessaire au jugement singulier d’un seul homme ce qui est laissé au jugement de chacun. C’est ce que font ceux qui divisent leurs traités par les titres qu’ils veulent : car à d’autres, qui vont lire leurs traités, ils proposent, ils imposent même une règle par laquelle ils les forcent et par la violence de la nécessité ils les contraignent à une chose qui n’est d’aucune nécessité, mais qui est laissée à l’examen rationnel de chacun. Cependant, pour que cela puisse être connu de façon plus vraie et plus sûre, il ne faut pas passer sous silence les éléments en fonction desquels les traités composés sont généralement divisés. Cela se fait parfois par la partition des livres, par la diversité des chapitres, par la multitude des parties des chapitres ou la variété des titres, par la distinction des paragraphes aussi, et par l’ordonnance des vers.”

Dans l’optique de la consultation, des intellectuels ont créé des instruments de travail à partir du système de classement alphabétique :

  1. pour la prédication, les distinctiones (à partir de la fin du XIIe siècle). Au début, toutes les collections de distinctiones ne furent pas alphabétiques: parmi les six collections datant de la dernière décade du XIIe siècle, deux au moins sont organisées de façon rationnelle ou systématique. Parfois, on combinait les deux principes d’organisation. C’est le cas de l’Alphabetum in artem sermocinandi de Pierre de Capoue, composé peu après 1219. Comme le titre de cette collection l’indique, les mots-clefs sont agencés selon l’ordre alphabétique (d’après la première lettre des mots), mais à l’intérieur de ces sections c’est l’ordre systématique qui règne, selon la hiérarchie traditionnelle commençant par Dieu, continuant par les anges, le firmament, etc.

Et les concordances de la Bible (première moitié du XIIIe siècle). Les Interpretationes nominum Hebraicorum, un ouvrage de saint Jérôme sur le sens des noms hébreux dans la Bible, ouvrage revu et corrigé notamment par Rémi d’Auxerre et Etienne Langton, ont été agencées depuis le XIIIe siècle en une seule série alphabétique et devinrent une sorte d’appendice aux bibles. Surtout, des concordances ont été établies par des Dominicains du monastère de Saint-jacques à Paris entre 1235 et 1275 environ. Cf. Rouse, R.H., Rouse, M.A., Biblical Distinctions in the Thirteenth Century, dans Archives d’Histoire Doctrinale et Littéraire du Moyen Age 41 (1974) pp. 27-37. Ils ont certainement inventé la subdivision des chapitres en sept parties égales, marquées dans les marges par les lettres a à g. Le prologue de la 3e concordance écrite à Paris entre 1275 et 1330 rapporte :

« chaque chapitre est divisé en sept parties selon les sept premières lettres de l’alphabet, à savoir a b c d e f g, dans cet ouvrage les chapitres plus longs sont divisés de la même façon en autant de parties; mais les chapitres plus brefs sont divisés seulement en quatre parties, à savoir en a b c d, de sorte que, le chapitre plus bref ayant été divisé en quatre parties égales, a comprend le premier quart, b la deuxième partie par rapport au début et qui s’étale jusqu’au milieu, c commence au milieu et contient la troisième partie du chapitre plus bref, et d s’étale après la troisième partie jusqu’à la fin du chapitre. »

  1. des distinctiones et des répertoires juridiques (dès le XIIIe siècle). L’un des répertoires juridiques les plus connus, le Repertorium aureum de Guillaume Durand (mort en 1296) suit l’ordre des Décrétales, en en rassemblant les gloses
  2. puis, des florilèges et des recueils d’exempla dans l’ordre alphabétique des thèmes (depuis le début du XIVe siècle). Citons en exemple la Tabula exemplorum, un recueil franciscain datant de 1277 environ, dans lequel à peu près trois cents exempla sont groupés sous un peu plus de cent cinquante rubriques, suivant l’ordre alphabétique. Ce recueil, qui était d’ailleurs suivi d’un index, fut très populaire. Les rubriques sont organisées autour de mots-clefs, comme debere (devoir), decima (dîme), delectatio (délectation, délice), devotio (dévotion), etc. Sous chacune de ces rubriques on trouve une ou plusieurs petites histoires.

L’index ou table des mots-clefs d’un texte n’a pas toujours été alphabétique. On a quelquefois constitué des index selon un classement rationnel, en utilisant des symboles inscrits dans les marges des manuscrits. Le but était le même que celui des index alphabétiques : faciliter l’accès aux oeuvres et permettre la consultation rapide des textes. Ainsi, la table systématique concernant les oeuvres des Pères de l’Eglise établie par Robert Grosseteste entre 1235 et 1250 ; elle repose sur un système de signes marginaux qui permettent de repérer des thèmes. On connaît dix-sept manuscrits de ces œuvres avec les symboles utilisés dans les marges et on a également trouvé la liste de ces symboles, divisés en neuf catégories principales et accompagnés d’une explication (Rouse). Mais c’est la table alphabétique qui l’a emporté. Vers la fin du XIIIe siècle, elle est courante.

Ex. Pierre de Capoue, Alphabetum in artem sermocinandi, ms. Paris, BnF lat. 16894, f° 2r (XIIIe siècle).

Décorations à l’encre rouge et bleue, notamment, dans les marges inférieures, des dessins avec des figures d’animaux. Le texte a été écrit sur deux colonnes (occupant ca. 25×13 cm.). Les marges sont larges et contiennent des renvois et des listes de passages parallèles en lettres plus petites.

Ici la “Réponse de maître Pierre aux étudiants qui ont insisté, dans son école, pour qu’il commence le présent ouvrage”. Suit la liste des chapitres de la lettre A (“Incipiunt capitula in prima littera, scilicet A”), organisée de haut en bas, dans un ordre systématique. On trouve ensuite l’incipit de l’ouvrage (“Incipit alphabetum in artem sermocinandi …”) et le début du premier chapitre concernant le mot alpha (ou alfa).

Dans les marges, on trouve notamment des références aux textes cités (les petits signes, traits obliques etc., dans le texte lui-même correspondent à ceux qui précèdent ces références), et des renvois à d’autres passages du répertoire. Il y a aussi de brèves indications du thème, entourées d’un dessin, par exemple, dans la marge de droite, “Alpha est principium”.

Au début de chaque chapitre, il y a dans la marge une petite liste de passages parallèles, avec des mentions comme: “I[tem] lit[tera] V. c[apitulo] iii.”, renvoyant donc à la cinquième lettre, la lettre E (indiquée dans les marges supérieures par le chiffre V), chapitre trois. L’auteur avait expliqué cette pratique dans son introduction: “Et pour avoir une richesse plus abondante sous la main, nous avons cru bon de noter dans la marge les passages concordants, dans lesquels est rassemblé ce qui est semblable ou ce qui va ensemble, afin que le lecteur puisse transférer son esprit et sa plume vers des choses semblables et diverses […] Les passages contraires sont également notés dans la marge”.

On a ici un répertoire qui vise à être agréable à l’œil afin d’en faire un bel instrument de travail.

Mise en page des textes universitaires ; les images et les diagrammes

La Bible accompagnée de ses gloses, la Glosa ordinaria à partir du début du XIIe siècle. Ici une page d’un ms. écrit en France du Nord sur la commande de Thomas Becket peu avant 1170. Les gloses sont écrites sur les mêmes lignes de réglure que le texte principal (qui est écrit sur chaque deuxième ligne); ce dernier varie en largeur selon les besoins.

Autre exemple de commentaire écrit tout autour du texte de base qui se trouve au centre : un ms. des Décrétales de la fin du XIIIe siècle dont la glose est de Bernard de Parme. Un surcommentaire a été ajouté, au XIVe siècle, dans l’espace extérieur et dans la marge inférieure. Les chapitres commencent par des initiales dessinées en rouge et bleu, aussi bien dans les gloses que dans le texte principal.

Des auteurs ont développé une réflexion sur la mise en page. Ex. Préface de l’index composé par Jean de Hautfuney en 1320 du Speculum historiale de Vincent de Beauvais :

Et pour que ce que l’on veut chercher se présente plus facilement, partout où la deuxième lettre du mot commence à changer, la première lettre est écrite en rouge ou en bleu, et cette première lettre jointe à l’autre est écrite dans la marge juste en face pour montrer que tous les mots qui suivent commencent par ces deux lettres, jusqu’à ce que cette même première lettre soit écrite avec une autre dans la marge opposée à la lettre colorée. Et là où, dans cette partie, les mots commençant par ces deux lettres varient soit au niveau verbal, comme Abacuch et Abbas, soit réellement bien que non verbalement, comme Alexander macedo et Alexander papa, le mot où ce changement commence à se produire est souligné en rouge, afin que, lorsqu’on veut chercher certaines choses à propos de n’importe quel mot ou expression, il suffise, pour trouver ce mot, de diriger le regard vers les mots soulignés, et ces choses paraîtront plus clairement à celui qui regarde”.