L’Angleterre des Hanovres (1714-1783)
Préambule
– L’Act of Settlement de 1701 adopté par le Parlement imposait une succession protestante ; la mort de la fille de Jacques II, la reine Anne, en 1714, laissait la couronne sans successeur malgré onze enfants, tous décédés (dont six fausses couches). Le Conseil de Régence organisa la succession en faveur du luthérien Georges de Brunswick, l’un des huit princes électeur qui régnait également sur le Hanovre (qui descendait des Stuarts par une fille de Jacques Ier). Les deux premiers rois Hanovre furent perçus comme des étrangers par les Britanniques, passant le plus clair de leur temps dans leur province, renforçant les pouvoirs du Cabinet et du Parlement.
La whig ascendancy (1715-1760)
1) Le Septennial Act (1716)
– Les Tories, majoritaires en 1710, avaient dominé la fin de règne d’Anne. Mais en 1715, ils furent battus, accusés d’avoir accordé à la France des conditions de paix trop favorables lors des traités d’Utrecht. Pendant le siècle, les Tories perdirent le pouvoir au profit des Whigs qui ne ratèrent aucune occasion pour en faire des comploteurs au profit des Stuarts et de la France. Ce fut le début de la whig ascendancy, majoritaires aux Communes pendant tout le XVIIIe siècle. Elle fut favorisée par le Septennial Act de 1716, qui porta de trois à sept ans le mandat de chaque Parlement (justifié par le coût des élections et le désordre social provoqué parles fréquentes élections).
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