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La diplomatie culturelle agit comme un soft power (pouvoir de séduction) parce qu’elle a pour but de séduire en essayant de modeler l’esprit. La culture, c’est-à-dire les productions de l’esprit et les valeurs idéologiques, est au cœur des relations internationales et fait l’objet d’une compétition durant la guerre froide entre les Soviétiques et l’Occident mais aussi entre les différents pays occidentaux. Chaque pays voulait « jouer » ses « propres cartes nationales » à l’image de la France ou de l’Allemagne.
L’action de la diplomatie culturelle américaine durant la guerre froide
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- Si les États-Unis ont gagné la Guerre froide c’est grâce à son « hard power » mais aussi grâce
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- sa culture qui lui a assuré un avantage durable sur l’URSS. La culture américaine peut alors être décrite selon trois éléments caractéristiques de sa capacité d’influence :
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La diversité des acteurs culturels et leur complémentarité. Il y a des acteurs publics comme la radio Voice of America (créée en 1942) mais aussi des acteurs privés officieux (les grandes fondations philanthropiques inventant la diplomatie culturelle américaine de l’entre-deux-guerres ou encore les grands musées privés) et des acteurs privés (monde du tourisme avec la firme Hilton par exemple). Tous ces acteurs ne suivent pas aveuglément les prescriptions publiques.
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