Selon Philippe Poirrier, les festivals sont « les phénomènes de circulation des acteurs, de créations, des modèles et des pratiques cultuelles », les modèles de festivals des années 68 se diffusent dans les sociétés occidentales, grâce à l’essor des médias. Ces circulations permettent l’avènement d’une contre-culture, autour du festivalier des années 68. Selon l’historienne P.Goetschel, les festivals sont des espaces et des temps de construction communautaire ou identitaire, et de contestations. Dès les années 1960, des générations s’intéressent à la musique « pop » ou populaire, c’est-à-dire “ des musiques contemporaines ou récentes, ne nécessitant pas un apprentissage savant, ayant une large audience dans une population déterminée, circulant dans des réseaux d’échanges marchands” (Denis-Constant Martin). Ils se déroulent majoritairement en Amérique du Nord et en Europe occidentale, avec un nombre important de spectateurs (400 000 personnes à Woodstock en 1969). Toutefois, les années 1970 sont le signe d’une montée en puissance des limitations de ces festivals dans les sociétés occidentales, mettant un coup d’arrêt à cet âge d’or.

Les festivals des années 68 illustrent une diffusion de modèles de contestations dans les sociétés occidentales grâce à l’essor des médias, mais limitée par les pouvoirs publics.

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