Cette fiche d’un chapitre du manuel Atlande s’intéresse à l’autonomie des villes dans le royaume de France face à la construction de l’Etat royal.

Voir David Rivaud, Les villes et le roi. Les municipalités de Bourges, Poitiers et Tours et l’émergence de l’État moderne (v. 1440-v. 1560)

Voir Bernard Barbiche, Les institutions de la monarchie française à l’époque moderne

Introduction

• A leur apogée démo et éco vers 1300
• Emergence d’un réseau urbain hiérarchisé
• Imp des villes comme sièges administratifs
• Paris abandonnée 1418 par CH VII les principales villes des principautés en voie d’affirmation fin XIV reproduisent ce modèle ( Toulouse et Montpellier) chefs-lieux du Languedoc qui appuient la monarchie en exil et Tours recevant le roi entre 1444 et 1520
• Mi XVI : 50 capitales provinciales et 250 chefs-lieux coiffé par Paris
• Le réseau urbain peut se lire ds les institutions que les villes abritent fin XVIIè 12 villes avec parlement, 11 chambres de comptes et 12 cours des aides. Paris et Aix = ens des institutions. Sièges de généralités devenues intendances = + nbses + ville de présidial
• = jouent un rôle clé ds org° + maillage du territoire ; siège adm imp ;
• Mais face à Etat, relations ambigües
• Fernand BRAUDEL se déroule une course « ville contre Etat », la 1ère ayant gagné tout d’abord avant de céder le pas à l’Etat qui s’affirme

I Le temps des « Bonnes villes », une étroite alliance entre le roi et les villes du royaume ( fin XIV mi XVIè)

1.1 Affirmation des « bonnes villes »

• Au MA en F Les villes appuient l’Etat = autour du potentiel militaire
o Expression « bonne ville » au XIIIè= désigne peu à peu une ville que l’Etat privilégie
o A p 1350 nbses obtiennent droit élire représentants formant les corps urbains et anciennes communes étendent contrôle sur tte pop et obtiennent un pouvoir de police
o Ex Langres l’évêque et le chapitre, seigneurs de la ville, cèdent à p 1356 et autorisent élection d’une commission parmi citoyens pour assurer la défense de la ville ; 1396 : procureur général des habitants élu par l’assemblée générale, à laquelle l’év et le chapitre doivent envoyer des représentants ; 1446 élus demandent à Ch VII de pouvoir s’ériger en corps de ville + 4 commissaires deviennent échevins ; procureur général devient maire en 1580 ; gvt des corps de ville = personnages choisis parmi liste de candidats établies par cooptation
o Etoffement adm°des corps de ville : Brdx : 20 officiers 1520 ; 47 1550
• Bonnes villes ont acquis un rôle politique imp + chargées d’inspirer et de valider les mesures prises concernant la monnaie et la sécurité
o Roi fait appel aux divers corps du roy pr obtenir des subsides avec le poids de la G ; villes st représentées ds Etats provinciaux
o Roi reprend prog de réforme des villes : stabilité monétaire, choix d’officiers + sürs+ rétablisst de l’ordre ss CH V voire abolition des fouages mais tensions fortes : 1379-1382 = soulèvements urbains : ds Midi : émeutes contre officiers du roi en 1379 ; fev mars 1382 : la « Harelle » à Rouen les « Maillotins » à Paris + reprise troubles après 1407 ds contexte G civile ( ordonnance cabochienne 1413, ou après 1417 qd nbses villes rallient le duc de Bourgogne
• Ds contexte reconquête du roy, mise en place d’une relation fondée sur la réciprocité = en échange d’une autonomie et de la rétrocession d’une partie de l’impôt royal, les villes organisent leurs défense et celles des campagnes.
• Changt 1420-1440 avec montée en puissance des officiers royaux et des ho de lois :les villes attendent du roi le bon gvt et le respect des libertés urbaines face aux désordres causés par G et rivalités entre princes = offrent un appui décisif à Ch VII lors rassemblement Etats Languedoil et Languedoc, alors que les conseillers royaux négocient avec les assemblées locales la levée de l’impôt avant de passer de ville en ville pour leur demander leur soutien.
o Ex révolte de la Praguerie : coalition de Princes contre roi 1440 = nvx rapports entre roi/villes. Les princes s’adressent à elles en mettant en avant le programme réformateur qu’elles demandaient au XV ( suppression des impôts et réunion des états) mais ne trouvent aucun appui.
o Ex 1465, guerre du Bien public= aucun secours trouvé parmi les villes : L XI écrit aux bonnes villes qui se rallient à lui et après la bataille de Montlhéry 16 juill 1465, Paris refus l’entrée à Charles le Téméraire
o Ex lors de la guerre folle 1685, villes loyales à la Couronne
o = désormais villes acceptent l’autorité monarchique et y trouvent un intérêt : à partir Louis XI, plusieurs obtiennent des privilèges, anoblissement pr ceux qui exercent des charges municipales ou exemption du franc-fief payé par les roturiers pr acquisition de terres nobles et du ban et arrière ban. En part, LXI octroie à au moins 33 villes exemption de la taille et allège les impôts indirects ; F 1er accorde ou confirme 44 exemptions d’impôts. Mais le r oi exige contribution financière ss forme emprunts qui prennent forme des rentes sur l’hôtel de ville mises en places à Paris 1417 et 1422 ; 1547 : Paris paye 75 000 livres de rente pr un capital d’un million emprunté par le roi

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