Les frontières structurent les sociétés contemporaines, elles sont en mouvement et modèlent notre géographie. Dans un ouvrage collectif, les géographes de l’université de Genève rappellent l’arbitraire des limites derrière lesquelles nous reléguons les «autres».
Qu’y a-t-il de commun aux Pyrénées, au Rio Grande, au fossé rhénan, au fleuve Amour ou à l’isthme de Suez? Tous séparent des pays, le dernier ayant même la lourde tâche de délimiter deux continents l’Asie et l’Afrique. Autant de frontières «naturelles» qui s’opposent par exemple, les découpages orthogonaux entre pays africains. Hérités des guerres coloniales leur traçage arbitraire saute aux yeux et font l’objet de dénonciations régulières.
→ D’un côté la réalité physique du terrain, de l’autre les décisions du colonisateur.
Vous souhaitez lire la suite ?
Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.