Une fiche de lecture complète de l’Atlas du développement durable composé par Yvette Veyret. Les fiches synthétiques offrent un résumé rapide des nombreuses thématiques du sujet d’agrégation. La dernière partie offre un cadrage précis sur la France. L’édition utilisée est la plus récente (2022).

INTRODUCTION

Inscrire le durable dans la durée

Définition commune : « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Définition qui semble aller de soi. Néanmoins, complexité du concept.
Concept qui nait aux Etats-Unis. Ex. en 1872 parc de Yellowstone.

I. Le volet écologique

Pose la question de la gestion de la nature.
La protection de la nature, qui fonde largement le développement durable, ne va pas de soi et porte en germe des approches contradictoires. On rejoint ici la discussion sur « l’anthropocène » définie par le chimiste P. Crutzen en 2002 comme résultant d’une crise anthropique correspondant à la période récente de l’histoire de la Terre où l’environnement global a été et est modifié par les sociétés humaines. Notion aussi en débat.

II. Le volet économique

Contradiction : le concept de développement durable apparaît dans un contexte de libéralisme économique et de financiarisation de l’économie.

III. Le volet social

L’équité territoriale, environnementale et sociale, intra-et intergénérationnelle, constitue l’un des objectifs du développement durable. On peut considérer le développement socialement durable comme un « développement qui garantit aux générations présentes et futures l’amélioration des capacités de bien-être (sociales, économiques, ou écologiques) pour tous/toutes, à travers la recherche de l’équité intragénérationnelle et intergénérationnelle.

Nouveaux objectifs du développement durable, la transition vers des changements globaux

Le développement durable va de l’Etat à l’individu et a pour objectif d’habiter la terre autrement, de faire un usage raisonné et raisonnable des ressources (économie des matières premières, de l’eau, …), de protéger la biodiversité, de substituer les énergies renouvelables aux énergies fossiles afin de réduire les rejets de gaz à effet de serre et donc l’ampleur du changement climatique. On peut finalement aller jusqu’à la « décroissance ». C’est ce dernier aspect qui fait parfois remplacer le terme de « développement durable » par « transition » ou par « changement(s) globaux ».

Les Clionautes multi-écran

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