Cette douzième fiche de lecture porte sur le chapitre 11 du manuel de concours dirigé par Yvette Veyret et Richard Laganier. Les auteurs montrent la question centrale de l’environnement en géographie, en croisant éléments physiques et anthropologiques, sur des territoires où se côtoient de nombreux acteurs. Ce chapitre porte plus particulièrement sur la question des environnements humains et animaux.

Yvette Veyret est une géographique spécialiste de la question de l’approche géographique de l’environnement. Elle a dirigé l’Atlas du développement durable aux éditions Autrement.

Les autres chapitres:

INTRODUCTION. Environnements : approches géographiques (Yvette Veyret, Richard Laganier)

CHAPITRE 1. Environnement, développement durable, transition au prisme du changement climatique (Yvette Veyret et Richard Laganier)

CHAPITRE 2. Les temps de l’environnement et des paysages: géohistoire des relations Nature/Société (Philippe Valette)

CHAPITRE 3. Environnements et population : Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? (Gilles Pison)

CHAPITRE 4. Environnement(s) et ville(s) (Anne-Lise Humain-Lamoure, Antoine Laporte)

CHAPITRE 5. Environnements et industrie (Bernadette Mérenne-Schoumaker)

CHAPITRE 6. Environnement et agriculture, l’agriculture aux prises avec l’environnement : nouvelles alliances, nouvelles révolutions ? (Monique Poulot, Pascal Baud)

CHAPITRE 7. Environnements et ressources minières et énergétiques (Bernadette Mérenne-Schoumaker)

CHAPITRE 8. Géographie de la ressource en eau (Mathilde Resch)

CHAPITRE 9. Environnements et forêts (Jean-Pierre Husson)

CHAPITRE 10. Géographie et environnements des mers et des littoraux (Yvette Veyret et Richard Laganier)

CHAPITRE 12. Géographies intégrées des risques et des environnements : justifications, défis et solutions (Patrick Pigeon)

CHAPITRE 13. Environnement et conflits armés (Philippe Boulanger)

CHAPITRE 14. Environnements et santé : approches géographiques (Gérard Salem, Florence Fournet)

CHAPITRE 11. Environnements, humains et animaux, des relations interspécifiques sociales, culturelles et politiques (Clara Lyonnais-Voutaz)

Dans le contexte des chgts globaux, les animaux sont au cœur de nbx débats à la fois politiques et scientifiques car ils sont partie prenante des changements environnementaux et des représentations imaginaires. Animaux = habitants des environnements menacés et à protéger et comme des acteurs à part entière de ces lieux, pris dans des interrelations fortes avec les humains. Étude sur les environnements prend de + en + compte des du vivant animal car révèle des représentations qui sous-tendent nos rapports aux environnements et qui sont également des rapports de pouvoir et de domination.
Ils mettent en évidence plusieurs enjeux : perturbations de la faune liées aux changements climatiques, enjeux des représentations sur les pratiques et en particulier sur les mesures de protection ou meilleure prise en compte de la diversité avec le dvpt des corridors écologiques. En plus présents dans la définition même de l’environnement.

Les relations humains-animaux révèlent des questions spécifiques : sont-elles des relations aux modalités et enjeux spécifiques ou révélatrices de multiples enjeux des liens existants entre les humains et les environnements ? Quels sont les rapports de pouvoir qui structurent ces relations ? Du point de vue épistémologique, cette question renouvelle les objets de recherche tout en inscrivant ces travaux dans les sciences sociales et dans le cadre général des Animal studies.

I. L’animal en géographie : d’un objet discret à un objet légitime

A. De la zoogéographie aux Animal Studies

zoogéographie : géographie de la localisation des animaux, biogéographie (étude de la répartition des espèces dans le monde), abstraction des humains
Dans un second temps, la prise en compte des animaux en géographie se focalise sur l’animal pensé avant tout par rapport aux humains. Les animaux apparaissent comme des ressources, sources d’énergie. Ces travaux concernent surtout les animaux domestiques.
Animaux présents dans les travaux des pères de la géo comme Elisée Reclus car il s’intéresse à la lutte des dominés.
80’s émergence du champ Animal Studies dans le monde anglophone avec des chercheurs de différentes disciplines autour d’un objet commun : l’étude des relations humains-animaux. Comprendre la place des animaux avec une place + importante du zoocentrisme. Les animaux ont toute leur place dans les travaux de géographie.

B. Environnement de l’animal, environnement de l’humain

Dans le champ des Animal Studies : apport des sciences sociales et de la géographie, mobilisation de notions communes comme celle d’Umwelt.

Umwelt : notion majeure définie par Jacob Von Uexküll, idée que chaque espèce a un monde propre et que l’environnement de l’animal n’est pas exactement le même que l’environnement humain. Toutes les espèces ne peuvent pas percevoir le monde de la même manière puisqu’elles ne sont pas dotées des mêmes récepteurs sensoriels. L’environnement serait une création.
“L’Umwelt est en même temps un environnement de relations, càd un environnement dans lequel des êtres vont prendre l’un pour l’autre des significations”

Dominique Lestel dans un entretien avec Jean Estebanez propose l’idée de communautés humains/non-humains présentées sous le terme de “communautés hybrides ”dans lesquelles “l’humain ne se conçoit pas sans sa vie partagée avec les autres qu’humains, en particulier les animaux”. Cela va dans le sens d’une géographie humanimale, titre du numéro de Carnets de géographes, 2013.

C. Les objets d’étude de la géographie des animaux/géographie humanimale aujourd’hui

Sont nbx : enjeux écologiques (politique de conservation ou de réintroduction de la biodiversité…), enjeux sociétaux et culturels (cohabitations humains-animaux…)
Ces questions peuvent être étudiées à travers plusieurs enjeux transversaux (psychologie environnementale, approche One Health, Anthropocène)

Psychologie environnementale porte sur “l’étude des interrelations entre l’homme et son environnement physique et social, dans ses dimensions spatiales et temporelles” = ils s’intéressent aux effets des environnements sur les comportements des individus, aux perceptions et aux représentations des environnements et à la relation que les humains entretiennent avec ces derniers. Ces travaux sont en résonance avec ceux des géographes.

Les questions de santé environnementale sont également présentes dans les travaux de géographie animale. et entrent dans l’approche One Health, ou “une seule santé «pour l’ensemble des êtres vivants et pour les écosystèmes. Approche systémique soutenue par OMS, OMSA et FAO afin de favoriser les échanges. Médiatisation importante avec la crise du Covid des interrelations entre santé des environnements, des animaux et santé humaine puisque 75% des maladies humaines proviennent du monde animal.

L’Anthropocène entraîne nbx bouleversements pour la faune et la flore. L’ouvrage de R. Leaky et R.Lewis, la 6ème extinction, publié en 1996 a permis de démocratiser la crise actuelle de la biodiversité, qui s’inscrit dans la continuité des crises précédentes mais s’en distingue par des taux d’extinction jusqu’à 100 fois supérieurs à ceux des crises précédentes et concerne surtout les oiseaux et grands mammifères.

D. Accorder des droits aux animaux ?

Tous les travaux interrogent nécessairement les recompositions des rapports aux animaux car les relations de domination et d’exploitation apparaissent comme de moins en moins acceptables, du moins dans les pays des Nords. Travaux sur la mort animale, ses lieux et ses conditions alimentée par des débats de sociétés portés par des acteurs comme l’association L214.

La sociologie du travail s’intéresse aux modalités de la relation de travail construite entre humains et animaux. Ex : travaux de Jocelyne Porcher

La question des droits de la nature concerne également les animaux. Certains auteurs, tels que Sue Donaldson et Wil Kymlicka proposent de faire des animaux des sujets de droits dans le cadre de leur théorie politique des droits des animaux dans Zoopolis.A Political Théory of Animal Rights. Dans cet ouvrage de philosophie politique, les auteurs proposent une classification des relations humains-animaux et envisagent d’attribuer une citoyenneté et des droits à ces derniers. Les droits proposés diffèrent selon le type de relation : animaux domestiques/droits proches de ceux de la citoyenneté ; animaux sauvages/droits souverains sur leur territoire; animaux liminaires (rats, pigeons)/droit de résidence.

II. Les relations humains-animaux, des relations de pouvoir

A. Les animaux comme symboles des enjeux politiques et environnementaux

Nathalie Blanc, “l’animal est un récit”, “l’animal est une manière de se raconter l’environnement” = étudier les discours et les représentations développés sur les animaux permet de mieux comprendre les relations des sociétés à leurs environnements.

Jamie Lorimer, 2007, propose la notion de charisme animal ou d’animal charismatique pour désigner des animaux sauvages considérés comme emblématiques qui sont svt en danger (Tigre, lion, éléphant). L’une des limites est que les animaux désignés ressemblent le + aux humains. Notion d’espèce porte drapeau “espèce emblématique, bénéficiant d’une représentation positive de la part du grand public et facilitant la mobilisation en faveur de la protection de son habitat” (glossaire de Géoconfluences), espèces porte-drapeaux mobilisées pour défendre des causes environnementales : l’ours polaire = défense de la banquise. Capital sympathique pour lever des fonds comme en témoignent la communication du WWF et ses symboles.
Cette notion est complétée par la notion d’espèce parapluie qui désigne une espèce dont la protection de l’environnement permet la sauvegarde d’autres espèces. Ces espèces sont aussi des espèces porte-drapeaux. L’orang-outan, espèce porte drapeau et parapluie pour la protection des forêts de Sumatra et Bornéo, en Indonésie et en Malaisie menacés par la déforestation, notamment au profit de la culture d’huile de palme. Selon Greenpeace, chaque jour 25 orang-outan disparaissent. Ces grands singes qui ont 97% d’ADN sont fortement mobilisés dans la communication à travers des affiches, des campagnes de prévention…Mais notions critiquées car basées sur des représentations anthropocentrées.

L’ours polaire, exemple intéressant qui permet de croiser à la fois les questions d’espèces charismatiques, porte-drapeau et parapluie, mobilisé comme symbole des enjeux environnementaux associé à la banquise en Arctique. Étudié par Rémy Marion et Farid Benhammou dans Géopolitique de l’ours polaire : symbole d’une biodiversité en danger, menacé par la chasse, le braconnage et les pollutions en Arctique, associé à une région aux enjeux géopolitiques majeurs. Image instrumentalisée par V. Poutine en 2010 photographié à côté d’une ourse polaire lors d’un discours pour la protection de l’Arctique ou par les militants de Greenpeace. Enfin le droit de prélèvement est un enjeu géopolitique entre les différents acteurs :
-l’accord sur la conservation des ours blancs signé à Oslo en 1973 interdit la capture, l’abattage et la chasse et n’autorise des prises qu’à des prises scientifiques ou de conservation mais pas d’interdiction de commerce pour les populations inuits par crainte de paupérisation.
-Le Canada soutient les communautés inuites pour leur droit de chasse pour avoir de bonnes relations avec elles et affirmer indirectement son autorité sur les territoires arctiques

L’exemple montre qu’il ne faut pas distinguer la protection d’une espèce de protection de son environnement mais aussi des enjeux de pouvoir, politiques, économiques et stratégiques.

B. Géopolitique des relations humains-animaux

= les animaux dans les environnements apparaissent à la fois comme des objets de tensions et de conflits entre les acteurs mais aussi comme acteurs potentiels de ces conflits comme l’ours polaire

Ex : “crise requin” à la Réunion est l’ensemble des questionnements liés à la présence croissante des requins sur les littoraux touristiques sont représentatifs de ces enjeux liés au partage d’un territoire, des littoraux et de ressources halieutiques. Relations transformées par la démocratisation du tourisme et littoralisation. Ce qui favorise les interactions et la proximité entre les humains et les requins. Cela révèle une ambivalence dans la perception des environnements littoraux puisque les sociétés qui s’y installent de + en + focalisent sur des espèces animales charismatiques (tortues, poissons tropicaux)

C. La mise en relation des humains et des animaux par le biais des dispositifs spatiaux

notion développée par Michel Lussault en 2007 s’inspire de la notion de dispositif théorisée par Michel Foucault en 1994 : “un ensemble hétérogène, comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques, bref : du dit aussi bien que du non-dit.”L’ensemble de ces éléments répondent à un objectif précis : mettre en liens humains et animaux dans les zoos, des aquariums…tous reposent sur des constructions architecturales, des discours et des règles qui structurent et définissent les comportements à adopter et sur un ensemble de connaissances qui structurent ces ensembles.

Travaux de Jean Estebanez (2010-2014) concernant les zoos et les aquariums, en particulier la façon dont ces espaces jouent sur la tension entre la distance et la proximité avec les animaux sauvages. Estebanez met en avant que ces lieux utilisent à la fois des éléments matériels et symboliques (comme les décors et les discours) pour créer une certaine mise à distance tout en permettant une proximité visuelle avec les animaux, notamment grâce à l’absence de barrières visibles.

La notion de dispositif est présentée comme un moyen pertinent pour réfléchir à la relation entre les humains, les animaux et leur environnement.

III. Repenser les cohabitations humains-animaux aujourd’hui : l’animal comme acteur à part entière des environnements

A. Prendre en compte l’interagentivité animale

Classifications des animaux non-humains diverses et basées sur des dichotomies : domestique/sauvage, apprivoisé/sauvage, utile/nuisible…= révélatrices de représentations anthropocentrées des animaux et ne sont pas figées. Le 24 novembre 2017, un tigre s’échappe d’un zoo et est abattu à Paris, il passe d’animal exotique attirant à dangereux lorsqu’il s’échappe des dispositifs qui permettent la mise en contact entre animaux et humains.

Vocabulaire pour qualifier relations humains/animaux riche et porteur de représentations sous-jacentes.
Coprésence = fait d’être côte à côte
Cohabitation = fait de vivre ensemble
Réaction, interaction = idée d’une réaction mécanique ; un être agit, l’autre réagit. Dire que l’animal réagit c’est le placer dans une position passive. à distinguer de la relation ou interrelation = idée d’influence mutuelle, lien entre deux êtres. Autres termes qui insistent sur la relation, voisinage comme Joëlle Zask ou de compagnonnage comme Donna Haraway

Pour utiliser les termes qui placent les animaux en position d’agents = agentivité ou interagentivité.
Agentivité ou agency désigne d’après l’Encyclopédia Universalis “la conscience subjective que nous avons de causer volontairement nos actions, d’en contrôler le cours et d’en maîtriser les effets.”Cela permet de prendre en compte la conscience d’eux-mêmes et leur capacité à agir sur l’environnement. Agentivité animale = consensus. Fin de la dichotomie nature/culture, humains/animaux
interagentivité = capacité des animaux à faire agir les humains, à les transformer et les façonner.

B. Protection de la faune et conflits d’usage

Dans les espaces ruraux dits naturels, relations humains-animaux sont questionnées par enjeux moraux et débats éthiques sur le bien-être animal. Émergence de pratiques alternatives notamment en agroécologie et permaculture qui visent à prendre en compte les animaux.
De nbx mesures de protection de l’environnement sont mises en œuvre à toutes les échelles (parcs, réserves, aires marines protégées…) mais elles peuvent provoquer des tensions et conflits d’usage. ex du loup en France au cœur d’un conflit socio-environnemental. Espèce protégée à l’échelle européenne et fce mais dans le contexte de la crise du pastoralisme fçs (difficultés économiques importantes liées au contexte éco et aux spécificités de la filière ovine en montagne), le loup cristallise les tensions. Mise en place d’un “plan national sur le loup et les activités d’élevage”, renouvelé tous les 5 ans = dialogue entre différents acteurs pour indemniser les éleveurs mais aussi changer leurs pratiques.
Cet exemple souligne la cristallisation d’enjeux éco. Mais aussi politiques et culturels autour d’un animal, et des relations complexes aux environnements qui doivent être protégés et maîtrisés.

C. L’animal en ville et ses enjeux

Dans le cadre des politiques de nature en ville, la place de la biodiversité urbaine et la prise en compte des animaux participent des préoccupations des acteurs à toutes les échelles. De + en + de villes des pays développés intègrent des éléments naturels, notamment végétaux car ils rendent des services écosystémiques. csq augmenta° de la biodiversité. De nbx travaux de scientifiques (écologues, géographes) visent à identifier, répertorier et quantifier cette biodiversité et à comprendre les conditions de son maintien et dvpt.

Des aménagements + favorables à la biodiversité se développent en s’inspirant de corridors écologiques : trames vertes, bleues, noires (bandes sans éclairage nocturne pour limiter la pollution lumineuse qui désoriente les espèces nocturnes et les affecte)

Dans le cadre de la transi° écologique, la présence des animaux en ville est de + en + considérée au regard des services écosytémiques rendus = ex entretien des espaces verts grâce à des animaux d’élevage.

Étude de cas : l’orque, animal charismatique au croisement des différents enjeux des relations humains-animaux

Une étude de cas sur une orque repérée dans la Seine en Seine-Maritime en mai 2022. Cet événement a déclenché une forte mobilisation, impliquant des ONG comme Sea Shepherd, l’Office français de la biodiversité, des scientifiques, et des autorités locales. Malgré ces efforts, marqués par des tensions et des critiques sur leur inefficacité, l’orque est mort le 30 mai, probablement en raison d’une maladie de peau. Une nécropsie a révélé qu’elle avait une balle dans la tête, tirée des semaines avant.
Cet incident a attiré l’attention du grand public, en partie sensibilisé par des films comme *Sauvez Willy* et le documentaire *Blackfish*. Le cas met en lumière les enjeux complexes des relations humains-animaux, soulignant les conflits potentiels entre la protection animale et les intérêts économiques. Il illustre aussi les dangers croissants sur les animaux marins, exacerbés par des facteurs comme la pollution sonore et le réchauffement climatique. Enfin, la multiplication des mesures contre la détention en captivité, se heurtent aux pressions économiques qui s’y opposent. En Asie, les delphinariums se développent.
Les enjeux de la cohabitation en mer entre humains et orques sont au cœur de nbx questionnements car les interactions sont croissantes entre les orques et les bateaux, notamment en Espagne, au Portugal et en France, où des incidents qualifiés d’ « attaques » ont été rapportés. Ces comportements inhabituels sont interprétés par certains experts comme des jeux des orques avec les gouvernails des bateaux, plutôt qu’une agression. Une autre théorie, largement médiatisée en 2023, suggère qu’un orque nommé Gladis Bianca, ayant subi une mauvaise expérience avec un navire, pourrait enseigner ces comportements aux autres membres de son groupe pour éloigner ou endommager les bateaux. Ces hypothèses déconstruisent l’image d’une baleine tueuse et renforcent l’image d’une orque intelligente, capable d’apprendre et de transmettre des comportements à travers les générations.

Conclusion

Etude des relations humains et animaux a toute sa place dans l’étude des environnements en géo. Cet objet de recherche devenu légitime montre que les relations avec les environnements sont marquées par des enjeux de pouvoir et de domination, importance des représentations de certaines espèces pour comprendre et expliquer les pratiques et mobilisations dans le contexte des changements environnementaux. Tous les travaux révèlent Importance du vivant animal dans les travaux scientifiques, politiques, comme sujet des environnement