Un exemple de contenu de dissertation sur le sujet « Environnements et crises », proposé par Yvette Veyret et Richard Laganier dans le manuel de concours Ellipses.
Introduction
Quels liens entre environnement et crise ? Comment définir une crise ? Comment certaines affectent l’environnement ? et comment l’environnement peut-être à l’origine de crise ? Crise processus ou état, de nature sociale affectant les populations et l’usage qu’elles font de leur environnement (économique, culturel, politique…) Il existe plusieurs causes des crises, plusieurs types, plusieurs temps. Dans bien des cas, la durée voire l’espace de la crise sont déconnectés des causes. Certaines crises peuvent avoir une dimension planétaire comme le changement climatique.
I. Qu’est-ce qu’une crise ?
Crise empruntée aux Grecs krisis à signifier d’abord action ou faculté de choisir avant de recouvrir l’idée “ d’accident d’ordre médical, brusque et inattendu”
Pour le dictionnaire de la langue française la crise désigne un « l’événement soudain qui vient troubler et bouleverser une situation jusqu’à leur paisible » en géographie : la crise est déclenchée par un événement majeur d’origine naturelle ou anthropique à la fois processus et état, la crise concerne un grand nombre de personnes, fait parfois un grand nombre de victimes et d’importants dommages qui peuvent dépasser les capacités de réponse de la société ; il y a un avant crise et un après crise forcément différent.
La « crisologie, » terme utilisé par Edgar Morin pour souligner l’importance des crises dans la vie et les sociétés. La société du risque, concept de Ulrich Beck, est caractérisée par la présence de crises qui affectent l’individu, le groupe, la société et l’environnement. Historiquement, le terme « crise » a d’abord été utilisé dans un contexte médical, puis s’est étendu à l’économie au XVIIe siècle. À partir du XIXe siècle, il désigne tout événement provoquant des perturbations dans divers domaines, comme la culture, la politique, l’économie et l’environnement. L’historien Édouard Perroy souligne que le mot « crise » est souvent employé pour désigner des phénomènes distincts, allant des dépressions économiques temporaires à des récessions prolongées. Enfin, la psychologie met en lumière la dimension subjective des crises, associée à des ruptures dans les relations humaines et à la difficulté de prendre des décisions.
A. Comment définir une crise ?
La notion de crise doit être entendue comme un changement, n’impliquant pas de retour à un temps ou à un point zéro (idée défendue par les conceptions fixistes), mais associé à des bifurcations vers de nouvelles formes d’organisation ou à des ruptures impliquant de “nouveaux départs”, à des formes de résilience permettant au système de fonctionner y compris sur des bases nouvelles et en mode dégradé.
Peut-on envisager une réalité objective de la crise (perception différente selon les individus) et à partir de quels critères ?
Les médias rendent compte de la crise, mais contribuent aussi à sa création. Communiquer en cas de crise est une nécessité
B. Crise et catastrophe
Quelle est la différence entre crise et catastrophe ? Une catastrophe est le résultat d’un événement brutal provoquant des dommages matériels humains. Elle a une dimension psychologique. En fait, si certains processus à l’origine d’une catastrophe sont rapides (conséquences d’un cyclone séisme) dans bien des cas le processus en jeu à une certaine épaisseur temporelle (sécheresse par exemple) et s’inscrit plus largement dans une situation de crise d’ampleur variable. La catastrophe peut résulter du déroulement rapide d’un aléa dangereux pour les populations mais aussi le résultat d’un cumul dans le temps de vulnérabilités multiples (organisationnelles, matérielles, culturelles). La catastrophe peut avoir plusieurs origines mais elle est avant tout un processus social. Sans société humaine, pas de catastrophes. Les désastres consécutifs au tsunami du 11 mars 2011 au Japon ont pour cause première le mode de la relation que la modernité a instauré entre la société japonaise et son environnement (oubli de l’histoire, abstraction du milieu). Il y a catastrophe quand le système concerné n’a pas la capacité d’absorber l’événement, cette capacité (technique, culturel, mentale, économique) qui se révèle insuffisante, traduit une résilience faible et dans de nombreux cas une situation de crise. Le séisme d’Haïti en 2010 qui a causé des milliers de victimes et des dégâts énormes et une catastrophe qui a révélé une crise multiforme économique socio politique affectant un pays en développement, une crise majeure et de longue durée. Il faut donc distinguer l’existence d’une crise multiforme impliquant généralement des temps longs, des interactions multiples, un système complexe et au sein de la crise, la catastrophe généralement de durée plus courte dû à un processus déclencheur bien identifié dont les effets ne peuvent qu’aggraver la crise sous-jacente. Séisme de Kobe 1995 témoigne du rôle de l’urbanisation, du prix du foncier, de la densification extrême de l’urbanisation, responsable de l’importance des incendies qui se sont déclenchés lors du séisme et qui sont à l’origine du plus grand nombre de victimes (plus de 5000 morts et des dizaines des milliers de blessés) et de dégâts. Dans ces exemples la reconstruction devrait imposer une analyse élargie de la catastrophe pour envisager ce qui a contribué à provoquer au-delà de l’événement déclencheur proprement dit l’ampleur des dégâts autrement dit ce qui est à l’origine de la vulnérabilité et de la crise. Dans bien des cas l’origine de l’aléa n’est que la partie émergée d’une situation plus complexe, de dysfonctionnement affectant des domaines multiples. Ainsi le processus déclencheur de la catastrophe serait la cause immédiate de la situation et la crise dans laquelle s’inscrit bien souvent la catastrophe comme résultat de facteurs plus larges, plus “lointains”.
Le terme « catastrophe » est utilisé en France, notamment dans le cadre des assurances. La loi de 1982 impose une garantie contre les « catastrophes naturelles » dans les contrats d’assurance pour les dommages matériels causés par des événements naturels comme les inondations ou les tempêtes. Pour déclencher cette garantie, un arrêté de « catastrophe naturelle » doit être publié après l’avis d’une commission ministérielle. L’Institut français de l’environnement (IFEN) indique que les trois quarts des communes françaises ont été concernées par au moins un arrêté de ce type depuis la promulgation de la loi. Les régions touchées incluent les vallées inondables, la façade méditerranéenne, et les zones affectées par des sécheresses ou des mouvements de terrain.
Difficulté de distinguer « crise » et « catastrophe » car les deux termes étant souvent interchangeables en fonction du contexte, surtout lorsque des institutions ou des autorités traitent des conséquences des aléas naturels ou industriels. Cette distinction n’est pas toujours pertinente, car les termes sont utilisés de manière variée selon les niveaux de gestion, du local au national. En France les acteurs institutionnels emploient largement le terme de crise pour désigner les csq des aléas naturels ou des dangers industriels à l’origine d’un incident.
Peut-on préciser les modalités du déroulement d’une crise souvent défini comme un cycle caractérisé par plusieurs phases ou étape ? Des auteurs distinguent la phase préliminaire qui permet de percevoir des signes précurseurs dans la phase suivante se manifeste les processus déclencheur de la crise ou de la catastrophe., auquel dans la troisième phase répondre les organisations concernées qui doivent contribuer à limiter les dommages. La dernière phase est celle de la fin de crise, mais celle-ci n’est pas un retour à la situation initiale de pré crise. Pour envisager les crises il est préférable de tenir compte de la nature des processus déclencheurs, de l’espace et du temps associés.
II. Des types de crises affectant les environnements
S’agissant des interrogations crises/environnement nous pouvons distinguer les types de crise liés à des dynamiques environnementales qui se traduisent sur les aménagements et les populations. D’autres crises révèlent des modifications dans les modes de cultiver, de gérer l’espace et les environnements, l’aggravation des pollutions qui affectent la santé des populations. Ces crises peuvent concerner des espaces de dimension variées, planète entière par le biais du changement climatique mais beaucoup de crises ont une dimension plus réduite (espace pollué autour d’usine exetera). Certaines crises peuvent avoir une dimension réticulaire favorisée par les effets induits d’un processus. La dimension temporelle des crises est fondamentale : certaines peuvent être rapides et brèves. D’autres rapides mais ont des effets à long terme. Enfin certaines peuvent être moins visibles et sur un temps très long (crise alimentaire)
A. La variété des crises liées à l’environnement
Les crises peuvent être envisagées en fonction du ou des processus qui les justifient : crises liées au processus naturel. Ces processus sont liés à la dynamique propre de la planète mais leur effet et l’ampleur de la crise dépend de la vulnérabilité des populations et de leurs capacités de résilience.
Les CRISES sont liées aux processus naturels exacerbés par les activités humaines, comme la désertification. Celle-ci se manifeste par la dégradation du couvert végétal et des sols, entraînant une perte de potentiel biologique. La désertification est aggravée par des pratiques comme le surpâturage, la forte demande en bois et une mauvaise gestion des ressources. Au Sahel, l’augmentation de la pression démographique et la sédentarisation des populations nomades ont intensifié les effets de la sécheresse, conduisant à une crise liée à la dégradation des sols, avec des impacts sur l’alimentation et les migrations.
Les crises provoquées par des dysfonctionnements industriels, technologiques et nucléaires, comme les rejets de métaux lourds par l’usine japonaise Shin Nippon Chisso entre 1932 et 1966, responsables de la maladie de Minamata. Ces crises montrent l’impact des pollutions industrielles sur les populations et l’environnement.
La maladie de Minamata, est une intoxication au méthylmercure reconnue pour la première fois en 1956, causée par la pollution des eaux de la baie de Minamata au Japon. La maladie, décrite dès 1949, provoque des troubles neurologiques graves. Les victimes ont dû attendre longtemps avant de recevoir des indemnisations, et le nombre exact de victimes reste flou. En 2013, l’ONU a adopté la Convention de Minamata, un accord international visant à réduire les émissions de mercure et à interdire son usage d’ici 2025 si des alternatives existent. Cette convention a été signée par 140 États, dont la France. En termes de crise industrielle on distingue deux types de crises industrielles : les crises chroniques comme celle de Minamata, qui se développent lentement mais ont des effets graves, et les crises accidentelles, plus brèves mais également destructrices, telles que les incendies ou les explosions.
D’autres crises sont liées aux difficultés d’accès aux ressources et de partage de celles-ci (eau, bois, pêche), peuvent constituer un aspect d’un conflit armé. Ils existent d’autres crises (éco, sociale, politique mais non traité dans cette dissert). Des migrations découlent de telles crises.
B. Des méga-crises
En relation avec la pression exercée sur les milieux par les sociétés toujours plus nombreuses. Ainsi la crise climatique traduit à l’échelle planétaire des modifications de la machine climatique lié aux quantités de gaz à effet de serre rejetés par les sociétés dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle, cette crise témoigne des changements survenus sur des temps assez longs (1 ou 2 siècles) dans les pratiques économiques, les transports, plus largement les modes de vie.
Elle se révèle par des manifestations nombreuses et plus intenses que par le passé, ainsi la crise de dimension planétaire peut donner naissance à des événements de courte durée, mais elle peut aussi se manifester sur des temps plus longs.
C. Crise et santé
Des liens entre crise et santé : de nombreuses crises ont des impacts significatifs sur la santé publique, souvent liés à la dégradation de l’environnement. Il mentionne l’exemple des épidémies de choléra qui ont révélé les dangers des eaux polluées et mal gérées, comme celle de la Ruhr en 1910. Les maladies liées à la pollution de l’eau, à la mauvaise qualité de l’air due au chauffage au charbon, et à l’urbanisation non contrôlée sont également évoquées. Par exemple, les épisodes de smog à Londres ont eu des effets mortels, et la ville de Brazzaville souffre d’une pollution chronique de l’air. La pollution urbaine due aux nanoparticules et aux véhicules est un problème majeur dans de nombreuses métropoles, conduisant à des mesures pour limiter les véhicules polluants. Enfin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne l’importance des liens entre qualité de l’environnement et santé, bien que ces relations soient parfois difficiles à quantifier en raison de la complexité des facteurs en jeu. Les crises alimentaires peuvent être causées par la présence d’additifs, de pesticides et d’engrais dans les aliments, affectant toute la chaîne alimentaire. Il est difficile de fixer des limites toxiques sûres, car l’exposition des consommateurs est cumulative. La crise alimentaire est souvent liée à l’insuffisance alimentaire, exacerbée par la désertification et la sécheresse, mais ces facteurs ne suffisent pas à expliquer à eux seuls les crises. Ces crises résultent souvent d’une combinaison de facteurs sociaux, économiques et environnementaux, conduisant à des problèmes comme les famines, les migrations, les conflits, et la rupture du lien social. Le facteur environnemental, tel que la sécheresse, peut amplifier une crise sociale et économique, surtout lorsque le système est déjà fragile. Cependant, il est souvent plus facile d’accuser la nature que de remettre en question le fonctionnement des systèmes politiques.
Les crises peuvent être le résultat de processus naturels ou sociaux dont l’intensité est exceptionnellement élevée, par exemple une crue centennale. Ces événements, parfois qualifiés d' »imprévisibles » par des auteurs comme Nassim Taleb, dépassent les calculs et les prévisions habituels. Taleb souligne que l’imprévu est inévitable dans l’évolution des systèmes socio-économiques et naturels.
III. Des solutions pour faire face aux crises ?
A. Gestion des crises à différentes échelles
S’agissant des méga-crises et notamment du changement climatique et de ses conséquences les réponses renvoient à la réduction des rejets de GES mais implique aussi l’adaptation des populations. On parle de transition écologique pour définir ce mouvement vers une maîtrise de la méga crise climatique, vers un développement durable à l’échelle mondiale. Le concept de « transition », tel qu’exprimé par Rob Hopkins dans son travail sur les « villes en transition ». Pour lui, il s’agit d’encourager les citoyens à adopter de nouveaux modes de gestion de l’environnement pour répondre au changement climatique et promouvoir un développement durable. En France, l’État voit cette transition comme une transformation des normes de production, de consommation et d’investissement vers un modèle de développement décarboné. Cependant, le terme « transition » reste flou et difficile à définir précisément, ce qui complique son application. La transition implique le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables, des améliorations dans l’habitat pour réduire les pertes énergétiques, et une révision des modèles agricoles et urbains pour une plus grande sobriété dans l’usage des ressources. La réussite de cette transition nécessite une volonté collective et des actions coordonnées à différents niveaux, des instances internationales aux collectivités locales.
A une échelle plus locale, d’autres crises demandent des solutions spécifiques, basées sur une bonne gestion des risques et une représentation claire des impacts potentiels. L’exemple de la tempête Xynthia en 2010 est cité pour illustrer l’importance de prévoir des scénarios de crise et de les intégrer dans la planification. Rôle des médias sociaux dans l’intégration des initiatives citoyennes, peuvent contribuer à multiplier la participation des citoyens sinistrés qui sont les 1ers acteurs de leur prise en charge. Les rumeurs qui parcourent l’opinion sont en revanche des freins à la gestion de crise.
B. Territoires et acteurs de la gestion de crise
● Territoires de la crise
En France, la loi sur la sécurité civile de 2004 a renforcé la planification des secours en fonction de la gravité des catastrophes. Des dispositifs comme le plan ORSEC (organisation de la réponse de la sécurité civile) permettent de coordonner les secours à différents niveaux (départemental, régional, national) sous l’autorité unique du préfet. La gestion locale est essentielle, mais parfois les découpages territoriaux complexes, comme à Lima (Pérou), compliquent la gestion de crise.
Au Japon, le séisme de 2011 a révélé des problèmes de coordination entre l’État et les autres niveaux administratifs, notamment en raison d’une répartition floue des responsabilités. Malgré la position dominante de l’État dans la gestion des catastrophes, ce sont les municipalités qui ont joué un rôle clé, en particulier pour répondre aux impacts spécifiques du tsunami et de l’accident nucléaire. Cependant, une incohérence dans les plans d’évacuation préexistants a montré les limites de la planification en cas de crise, comme cela avait déjà été observé lors du séisme de Kobe en 1995.
Lors du séisme de Mexico en 1885 la société civile a pris la gestion de crise en main car les autorités étaient défaillantes. Les premiers secours ont été le fait d’organisations sociales, d’associations de quartier, des groupes de sauveteurs volontaires… Ces différents acteurs ont été des acteurs majeurs efficaces (Mele, 1998). 2017 séisme de mexico a vu l’action collective civile improvisée, les habitants s’organisaient rapidement dans les espaces détruits ; internet et les réseaux sociaux ont fourni des informations majeures sur la gestion de crise émanant aussi bien de la société civile que des institutions.
● Les acteurs de la gestion de crise
Les acteurs à différents niveaux territoriaux sont souvent insuffisamment préparés. À cause de plusieurs problèmes, notamment l’absence de prise de décision immédiate, le manque de réactivité, la multiplicité des niveaux de décision, et l’incapacité à formuler un objectif commun. Les carences, tant humaines que logistiques, sont aggravées par une communication interne défaillante et des procédures d’urgence non opérationnelles, surtout si elles n’ont pas été soutenues par des exercices préparatoires. L’absence de plan de gestion de crise ou de systèmes d’alerte efficaces est également un frein majeur. Ces insuffisances mènent à des prises de décision irrationnelles et inadéquates lors des situations de crise.
C. Freins à la gestion de crise, la pauvreté, facteur de vulnérabilité
Beaucoup de catastrophes sont causées par le non-respect des lois et des normes en matière de construction, ainsi que par l’exploitation non durable des ressources naturelles au profit des plus puissants. La pauvreté aggrave la situation, car les populations les plus démunies sont souvent exposées à des risques élevés (comme les inondations ou la proximité de sites dangereux). Cette situation est souvent dénoncée au nom de la justice environnementale. La pauvreté peut aussi entraîner une dégradation de l’environnement, augmentant les risques de catastrophes. De plus, les populations pauvres ont moins de moyens de subsistance et n’ont souvent pas accès à des systèmes d’assurance ou de crédit, ce qui limite leur capacité à se protéger ou à se remettre d’une crise. À la pauvreté est lié un habitat svt fragile sensible aux aléas naturels. Ex bidonville. La pauvreté explique absence de véhicule pour évacuer, absence d’infrastructures de transport (pour les secours), pas moyens d’obtenir des informations sur la crise. En plus accès insuffisant à l’école, pop. non instruite. Surtout les femmes qui ont été les plus touchées par le tsunami en Indonésie en 2004.
Conclusion
– Beaucoup de crises et de catastrophes ont des causes immédiates naturelles ou industrielles/technologiques.
– Les causes profondes des crises sont souvent d’ordre social et économique, comme la pauvreté, le manque d’équipement et une éducation insuffisante.
– Les populations pauvres sont les plus affectées par ces crises, malgré des réseaux de soutien plus forts dans certains cas.
– La crise révèle souvent une situation sociale difficile et découle de processus sociaux en place.
– La variété des crises et des méga-crises actuelles soulève des questions sur les méthodes pour les surmonter : révolution, évolution rapide ou lente ?
– Les réponses à ces questions ne sont pas évidentes et nécessitent des changements d’échelle, du global au local.