État – pouvoirs – contestation

Chapitre 3 « Le jansénisme, une idéologie politique ? »

• Le jansénisme est un mouvement contestataire. Complexité cependant car protagonistes participent certes d’une histoire partagée mais aussi remodelée car la cohérence et l’unité du mouvement se construit à partir de « recharges mémorielles », selon C. Maire.
• Idée fondatrice : référence à l’Eglise primitive et un retour à cette église primitive (Saint Augustin), refus des évolutions du Concile de Trente (évolutions « tridentines »).
• Un mouvement pacifiste et sans violence (différence avec révoltes huguenotes), qui ne remet pas en cause le pouvoir du Prince, même s’il met en question le pouvoir (l’Etat et le roi) dans ses relations à la religion. Un courant qui revendique le droit (voire le devoir) de résister et de refuser le pouvoir s’il se trompe. Le jansénisme ne tolère pas l’hypocrisie de la pratique. Le jansénisme fait du sujet un croyant et menace de dissolution toute hiérarchie.
• Son rapport aux magistrats et à la loi enjeu crucial pour les historiens.

I. PARCOURS CHRONOLOGIQUE : 1640-1780

Les contestations religieuses de l’autorité royale

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