Chapitre 1 : de l’Antiquité à la fin du XVIIe siècle
I : Antiquité
Hésiode : poète grec, VIIIe siècle avant Jésus-Christ.
- Le travail est le fondement de la vie en société travail de l’agriculteur égal succès durable : source de richesse se de bien n’être et de sagesse.
ENOPHON : quatrième siècle avant Jésus-Christ disciple de Socrate, écrit l’économique.
- « Un homme versé dans la science économique pourrait administrer la maison d’un autre et recevoir en salaires et même un salaire considérable s’il améliore la maison ».
Platon : « communiste aristocratique ».
- Notion d’attachement patriotique dans les relations économiques car pas de croissance en conséquence : l’enrichissement des uns se fait par l’appauvrissement des autres.
- La cité détermine l’organisation sociale, et en particulier l’organisation de la circulation de la monnaie.
- Monnaie = « numisma » c’est le fruit d’une convention sociale.
Aristote : il aborde trois problèmes :
- L’origine du prix et la valeur des objets la nature de la monnaie
- La nature profonde du prêt à intérêt
- Prêt à intérêt : pratique détestable : c’est créé la monnaie à partir d’elle-même alors que la monnaie est créée par l’échange.
- Acheteur : libre de son choix,
- Vendeur : pas de position dominante, donc Aristote introduit la notion de monopole.
II : la pensée scolastique, («scholasticus» : penser, enseigner) au moyen âge
Aristote au centre de la réflexion, à une période où les conditions de vie s’améliorent.
Saint Thomas d’Aquin : la propriété doit-elle être public ou privé ? Quel doit être le niveau des prix ? Peut-on traiter avec intérêt ?
Saint-Paul : « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus ».
- Pensée chrétienne : défiance vis-à-vis de la richesse et respect du travail.
- Saint Thomas d’Aquin défend la propriété privée : on gère mieux un bien qui nous appartient que le bien commun. « Ce qui appartient à tous n’appartient à personne ».
- Théorie du juste prix : l’échange bénéficie au vendeur et à l’acheteur.
- Honoraires : on honore la compétence des professions intellectuelles car il n’y a pas d’objets matériels.
- Le prêt à intérêt est condamné par le christianisme. Saint Thomas d’Aquin distingue cependant l’intérêt de l’usure
Le renouveau thomiste :
Jean BURIDAN et Nicolas Oresme(1350) : pensée franciscaine dominante à la Sorbonne au XIVe siècle.
Oresme : la monnaie modifie dans sa teneur en métal se trouve dévaluée et provoque la hausse des prix (c’est la première théorie quantitative de la monnaie !). Oresme a écrit le traité des monnaies et supervise la création du franc.
III – l’ère mercantiliste : XVIe siècle
- Développement de la pensée scolastique.
- Grand questionnement :
- L’accumulation de monnaie est-elle la richesse ou la puissance ?
- Quel groupe social s’identifie le mieux à l’objectif d’accroître la quantité de monnaie en circulation .
Mercantilisme : notion apparue au XIXe siècle dans l’œuvre de ELI HECKSCHER, l’économiste suédois (1879 – 1952 ) , spécialiste du commerce international.
- Il n’y a de croissance économique que si il y a une augmentation de la monnaie en circulation. Pour cela il faut :
- Conquérir des territoires riches en or et argent
- Exporter plus que ce que l’on m’importe.
- Le Français Jacques Beaudin XVIe siècle formule réellement la théorie quantitative de la monnaie.
- L’anglais Thomas Bodin et Josiane chat est XVIe siècle William PETTY inventeur de la statistique.
- Colbert XVIIe siècle ministre de Louis XIV.
- Il annule une partie de la dette publique pour diminuer la charge d’intérêt.
- KEYNES rend hommage aux mercantilistes qui ont compris le rôle de la demande dans la dynamique de création de richesses.
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