Adam Smith :

  • Libéralisme
  • Marché et concurrence
  • La main invisible
  • Division du travail
  • Spécialisation internationale et libre-échange
  • l’État assure la paix
  • théorie de la valeur travail : les prix reflètent les quantités de travail incorporé ; la quantité de monnaie en circulation ne modifie pas les prix.

Ricardo prolonge l’analyse de Smith                                                  

  • Interrogation sur l’inflation et la perte de la valeur du papier monnaie
  • Il existe de l’inflation parce que la quantité de papier émis est différente de la quantité d’or détenu par la banque d’Angleterre
  • Donc il faut lever plus d’impôts pour diminuer la masse de papier monnaie.
  • C’est le début de l’inflation par la demande
  • L’autre thèse était qu’il fallait renoncer à tout lien entre monnaie papier et or et l’inflation n’était du cas une augmentation du coût des importations (inflation par les coûts).
  • Neutralité de la monnaie :
  • Théorie des rendements décroissants
  • Capitaliste = élément moteur du progrès et de la croissance, le profit en est le carburant.
  • Théorie de l’avantage comparatif pour le libre-échange
  • Équilibre de la balance des paiements courants avec l’étalon or
  • Défense de l’équilibre budgétaire

Disciples de Ricardo et autres classiques

SENIOR : idem que Ricardo plus

  • Importance de l’investissement car on peut augmenter la production en augmentant le stock de capital
  • Épargne : le taux d’intérêt est le paiement du  désagrément de la consommation différée

Stuart MILL : mission sociale de l’État

Jean-Baptiste SAY : l’offre et la demande n’ont pas de raison d’être égales

  • L’offre est fonction des facteurs de production disponible : capital travail terre
  • la demande dépend des besoins
  • C’est l’offre qui crée la demande grâce aux revenus distribués.
  • La monnaie est un intermédiaire
  • loi des débouchés : correspondance exacte entre l’offre et la demande.

le socialisme

  • Les précurseurs :

Rousseau : rôle néfaste de la propriété qui est le fondement des inégalités et des mécanismes de dépression sociale

Gracchus Babeuf : prône l’exploitation collective des moyens de production

SISMONDI : premier théoricien des crises

la concurrence conduit à des diminutions de prix irréfléchis, la sous-consommation est chronique

Il propose trois politiques économiques possibles :

Égyptienne : grands travaux de l’État qui assure la demande

Sybarites : redistribution du pouvoir d’achat à partir de la fiscalité

Athénienne : réduction du temps de travail pour éviter la surproduction

  • 2 le socialisme utopique

Charles fourrier : les phalanstères

Robert OWEN : organisation du travail ; propriété commune, développement de l’éducation , précurseur l’internationale

  • 3 Karl Marx

Matérialisme historique : déterminisme historique dans l’instrument et la lutte des classes ; les classes s’affrontent ; mode ultime de production : communisme ; classe ouvrière est égale prolétariat

Baisse tendancielle du taux de profit

le capitaliste n’assure que le minimum vital pour assurer la reproduction de la force de travail : c’est le mécanisme de l’aliénation : une partie du travail Delouvrier lui devient étranger (Alien)

le profit est généré par le sur travail ; or l’augmentation du taux de profit conduit à une augmentation des machines qui conduit à une diminution de l’emploi ouvrier donc à une diminution de la quantité de travail donc à une diminution du sur travail donc à une baisse du profit.

C’est donc la composition organique du capital qui augmente avec le progrès technique et entraîne la baisse tendancielle du taux de profit ;

Or Marx ne tient pas compte des gains de productivité

rôle de la monnaie :

la monnaie n’est pas neutre mais se concentre entre les mains des capitalistes ; la monnaie est un intermédiaire qui facilite l’écoulement de la production ; le but des capitalistes est d’accumuler de l’argent pas de financer son activité future.

Chômage : armée de réserve des travailleurs, potentiellement armée révolutionnaire

  • 4 le socialisme en actions

Louis BLANC : les deux MAUX de la société sont propriété et concurrence.

Il réduit le temps de travail

Pierre Joseph Proudhon : « la propriété c’est le vol »

marginalistes et néoclassiques

  • 1 les précurseurs

COURNOT ; Condillac ; Jeremy Bentham

  • 2 les premiers néoclassiques

VEBLEN : effet VEBLEN. Un bien à effet VEBLEN se caractérise par une élasticité de son prix positif alors que l’élasticité du revenu est supérieure à un

  • La diminution des prix des produits de luxe entraîne une baisse de l’intérêt aux yeux de l’acheteur potentiel ; on peut désirer un bien dont le prix est élevé même si leur valeur pratique est faible

JEVONS : le prix dépend du plaisir que procure le bien c’est-à-dire de son utilité et pas de sa valeur travail;

(Ricardo avait constaté que la valeur d’une bouteille de vin dans une cave augmentait (bonification) ou diminuait. Démonstration de JEVONS avec le « pourquoi les perles ont de la valeur » : les perles valent-t-elles cher parce qu’il faut plonger pour les obtenir ou bien va-t-on chercher des perles parce qu’elles valent cher ?

  • « le travail gouverne l’offre, leurs règles les besoins, les besoins déterminent la valeur »
  • Loi des rendements décroissants pour la production
  • Loi des utilités marginales pour la consommation

Léon WALRAS : fondateur de l’économie néoclassique

WALRAS part de plusieurs théories : Ricardo (le travail est le fondement de la valeur) ; Condillac Turgot et JEVONS (utilités) ; WALRAS (la rareté) : le prix dépend donc à la fois de l’utilité marginale et de sa rareté

Loi de WALRAS ou équilibre WALRASIEN : il existe un système de prix qui établit l’équilibre entre l’offre et la demande ; en situation de concurrence environnement impose le  prix ; le prix est égal au coût marginal ; le producteur subit la loi des rendements décroissants.

KARL MENGER :  la valeur d’un bien est subjective ; vision individualiste qui s’oppose ainsi aux thèses HOLISTES (notion de groupe)

bilan des premiers néoclassiques :

  • importance du consommateur
  • salariés = facteurs de production +consommateur
  • importance du marché
  • il faut mesurer le profit qui est la satisfaction du producteur

 L’AFFIRMATION DES NEO CLASSIQUES

1°)  la 2ème vague néoclassique

Alfred Marshall, incarnation du libéralisme : reprend l’héritage de Smith directeur d’eau, sa réflexion économique part de la production et non du consommateur, la demande est fonction du prix, raisonnement en équilibre général ; surplus du consommateur,

il fait la synthèse qu’il reste fondement de l’économie classique : courbe de l’offre et de la demande, notion d’économies d’échelle, équilibre partiel.

Edgeworth : mécanismes de substitution entre deux biens désirés ou un même niveau de satisfaction

Arthur PIGOU : effet Pigou : il y a effet Pigou si l’inflation augmente le taux d’épargne ; externalité.

PARETO : l’optimum de PARETO : soit la redistribution (par l’État) apporte une amélioration de la satisfaction donc la situation initiale n’était pas optimale, dans les autres cas toute modification dans la répartition des biens diminue la satisfaction d’au moins une personne donc la situation initiale est un optimum ; loi de PARETO ou lois des 20/80 : 20 % de la clientèle fournit 80 % du C.A., 20 % des phénomènes sociaux expliquent 80 % des effets ; la somme des intérêts particuliers n’est pas l’intérêt général : vers l’individualisme,

BOHM-BAWERK : la valeur ne vient pas du passé des biens mais de leur avenir ; ce qui détermine le taux d’intérêt c’est l’efficacité de l’investissement.

2°) l’école socialiste

HILFERDING 1877-1941- : la primauté économique appartient aux banquiers plus qu’aux industriels, les banquiers deviennent progressivement propriétaires des appareils de production ; cette concentration annihile la notion de marché ; en conséquence le niveau de salaire n’obéit plus à une logique de marché mais c’est une logique de rapports de force : les entreprises ont cherché la main-d’oeuvre ailleurs : c’est l’impérialisme.

Refuse de considérer la sous-consommation comme une des causes déterminantes des crises économiques ; il soutient que c’est l’influence croissante des banques qui, engendrant monopoles et cartels, conduit à l’impérialisme économique et à la guerre ; cette conception du rôle joué par les banquiers détenteurs du capital financier devait inspirer à Lénine sa théorie de l’impérialisme comme stade suprême du capitalisme. Corrélativement, Hilferding prévoit pour un avenir proche la constitution d’entreprises à dimension multinationale, d’ententes entre groupes industriels et financiers qui, constitués pour contrôler la production et la répartition des revenus, atténueront les contradictions du capitalisme.

Rosa Luxembourg : le capitalisme porte en lui un manque structurel de demande, source de déflation et de chômage.

Les questions :

— est-ce le prix où l’offre le facteur déterminant

— monnaie scripturale : neutralité de la monnaie ?

— lien entre épargne et investissement

— consommateur : personnage-clé : que devient la loi de Jean-Baptiste SAY

KEYNES

Précurseurs :

JUGLAR : mécanismes du cycle de crédit explication je cinq du cycle c’est-à-dire directement liés aux mécanismes économiques.

KONDATIEFF: cycle de progrès technique repris par Schumpeter

AFTALION : expression de « surchauffe »

FISHER : précise  l’équation quantitative de la monnaie de BODIN : l’inflation n’existe que si la quantité de monnaie augmente

KEYNES théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie.

  • Analyse en opposition au classique et néoclassique : ceci passe d’un individu à deux puis généralise (récurrence).
  • Distingue micro-économie (consommateurs et entreprises) et macro-économie (politique économique et régulation par l’État) la demande globale est à l’origine de la croissance, l’économie se construit sur la consommation
  • Le taux d’intérêt est une simple conséquence du fonctionnement monétaire de l’économie
  • L’offre n’équivaut pas à la demande, notamment sur le marché du travail : équilibre du sous-emploi durable
  • La dépense publique peut augmenter sans augmentation du prélèvement fiscal
  • La consommation n’est pas un moyen de relancer la croissance : c’est l’investissement qui nourrit les déséquilibres

Les keynésiens :

James Meade : pour faire face aux déficits extérieurs il faut soit diminuer la demande, soit instaurer le protectionnisme, soit dévaluer ce qui est plus efficace et moins douloureux que la déflation ; Meade montre la phase délicate qui suit une dévaluation

oscillateur de Hanssens Samuelson : voir plus loin

Les opposants à KEYNES

Ralph HAWTREY : credit Crunch : les fluctuations de la croissance sont dues à des phases de création excessive de monnaie par le crédit, suivi de phase de contraction de la masse monétaire.

Rôle primordial de la banque centrale taux de refinancement ou taux d’escompte est une arme, refus de la relance budgétaire qui débouche sur des investissements peu utiles et des emplois créés qui ne correspondent pas aux compétences de chômeurs

Jacques Rueff : le chômage est dû à un coût excessif du travail ; lien formel entre niveau de chômage niveau de salaire réel ; le prix est l’élément central de l’économie et l’absence de concurrence Inflation sont des éléments qui perturbent des prix stables ; il faut donc créer un étalon qui contraigne l’autorité monétaire.

Joseph Schumpeter : le rôle de l’entrepreneur

Trois idées-forces :

  • sur la notion d’équilibre : la croissance est due aux entrepreneurs qui augmentent la productivité est satisfait en demandant révéler ; elle résulte de la destruction créatrice
  • sur la concurrence : tendance à s’autodétruire, le monopole est un moyen de prolonger la dynamique de l’entrepreneur : la baisse du profit entraîne des monopoles qui entraînent une augmentation des prix qui entraînent des investissements qui entraînent des investissements etc.
  • sur l’évolution à long terme de la société : le pessimisme : de l’entrepreneur aux planificateurs

limites du keynésianisme :

  • cohérence de notion de cycle de sous-emploi permanent
  • destin de la dette publique
  • dévaluation : déclenchement de guerre commerciale.

Samuelson et la synthèse 1959 – 1979

1) Samuelson :

  •  « les économistes sont comme des Esquimaux, à 8 dans un lit, : quand 1 se retourne les huit se retournent ».
  • « Les profits sont le sang vital du système économique, mais le sang d’une personne peut être le cancer d’une autre ».
  • Trois domaines d’études :
  • sur la politique économique : notion de cycle : oscillateur d’hansen Samuelson : le cycle est endogène, pas monétaire ; alors que pour les classiques le chômage est dû à des salaires élevés, et que pour les keynésiens de chômage est dû à une faible demande.
  • Effet Ballasa Samuelson : phase de rattrapage s’accompagne d’inflation
  • Sur la croissance : la croissance tendancielle repose sur l’accumulation du capital
  • sur le commerce extérieur : théorème d’H.O.S. ( Heckser Ohlin Samuelson) : en situation de libre-échange l’abondance de facteurs de production dans un pays détermine sa spécialisation.

Effet Stolper Samuelson : les droits de douane et le protectionnisme favorisent les salaires élevés d’où une diminution du profit.

2) Robert SOLOW:

  • Adopte la fonction de Cob-Douglas
  • Modèle de Solow : le développement économique s’explique par trois raisons : augmentation des facteurs de production K et W et progrès technologique
  • Paradoxe de SOLOW :
  • L’équilibre est  la règle et le déséquilibre l’exception
  • Il reste des querelles de Solow Robinson et Samuelson que l’État a pour fonction économique la gestion du cycle

La politique économique face à l’inflation

1°) La courbe de Philips

  • Solow valide avec Samuelson la courbe de Philips qui illustre la relation décroissante entre le taux de chômage et inflation.
  • Alors que les monétaristes parlent d’éviction des emprunteurs privés par les emprunts d’État, pour Solow la courbe de Philips défend les hypothèses keynésiennes sur l’efficacité de la politique budgétaire.
  • Solo considère que le chômage freine l’évolution des salaires ; Samuelson ajoute que le taux d’inflation est inversement proportionnel à l’évolution du chômage, qu’il faut donc choisir entre chômage et inflation.
  • Solow : « tout rappelle la masse monétaire à Milton Friedman, tout me rappelle le sexe, mais j’essaye de ne pas en parler dans les articles. »

2°) Le principe de Tinbergen

  • Établit un premier modèle économique ; prévisions conjoncturelles : principes : « en politique économique, il faut disposer d’autant d’instruments que l’on a de modèle ». Politique budgétaire contre chômage, ou monétaire contre inflation, dévaluation contre déficits extérieurs ; de plus la politique monétaire peut diminuer le chômage en favorisant les investissements ; la lutte contre l’inflation doit se fonder sur la politique des revenus ; il conteste la courbe de Philips car il peut y avoir à la fois chômage et inflation.

3°) James Tobin : inventeur du NAIRU : non accelerating inflation rate of unemployment c’est le taux de chômage minimal d’une économie sans accélération de son inflation : quand le chômage est supérieur au NAIRU, on est dans la partie chômage de la courbe de Philips quand il est inférieur, on ne dans la partie inflation

quotient de Tobin ou Q de Tobin : l’augmentation du taux d’intérêt augmente le coût du crédit et décourage l’investissement physique c’est le lien entre politique monétaire et politique budgétaire (investissement)

Richard MUSGAVE :

  • décrit les trois fonctions de l’État allocation redistribution stabilisation

François PERROUX : concurrence imparfaite, concept deux pôles de développement planification État : équipements collectifs

  • relance par le déficit public néfaste car les dettes handicapent l’avenir

Conclusion :

dès les années 60 : chômage plus inflation

TRIFFIN : « On a remplacé un système monétaire international par un scandale monétaire international »(en 1971)

le monétarisme

Milton Friedman

  • toute augmentation de la quantité de monnaie en circulation se traduit par une augmentation du niveau général des prix : neutralité de la monnaie
  • c’est l’équation quantitative de la monnaie
  • keynésien quand on augmente la quantité de monnaie en sa création, en augmente les transactions et les quantités produites
  • monétaristes : la monnaie  est neutre, de constat à l’équation quantitative de la monnaie :
  • — le total des dépenses égale la masse monétaire disponible*le nombre de fois où elle est utilisée ;
  • on dépense pour acquérir des biens, donc le montant total des dépenses est égal à la valeur de ce qui est vendu.
  • Le monétarisme rejoint les classiques et Ricardo : ce sont les prix qui bougent.
  • L’inflation est toujours un phénomène monétaire
  • Friedman introduit la notion d’offre de demande de monnaie
  • il préconise les changes flottants puisque le prix d’une devise doit être fixé par le marché.
  • En 1973 les changes flottants s’imposent.