Chap.4 : Paysages et modes d’habiter en France métropolitaine
Une double interrogation structure ce chapitre. L’étude des territoires suppose une approche morphologique, dont paysages rendent cpte, Nt dans leurs mutations. Les modes d’habiter renvoient aux pratiques sociales et aux vécus. La ruralité ou citadinité en France constituent des interrogations géo : supports de pratiques, les territoires, par leur organisation contribuent aussi à la caractérisation de l’habiter.
La déclinaison de catégories territoriales conduit à repérer des territoires urbains, périurbains et ruraux. Cette diversité se double d’autres distinctions. La 1ère, de nature régionale, rappelle que la France est un carrefour européen, concentré d’influences multiples, entre Europe atlantique, rhénane et méditerranéenne, pr des paysages et des rythmes de mutations différents. L’autre distinction majeure procède de catégories à l’interne de celles indiquées. L’urbain peut sembler le plus concerné, entre les territoires internes (centre-ville, banlieue…) et la taille des agglomérations (petites et moyennes villes, grandes métropoles…).
Ces éléments poussent à l’étude successive des catégories territoriales et des modes d’habiter qu’elles supportent.
I – Villes et territoires urbains : le cadre de vie de la majorité des Français
1) Un modèle de ville français ?
* Verticalité et densité du bâti, traits paysagers communs aux entités urbaines ?
Pluralité de phénomènes interrogés sous catégorie « ville » implique une 1ère distinction notionnelle. Alors que la définition des villes saisies aux échelles nationale & régionale (système & réseaux urbains) retient qu’elles st un lieu d’importante concentration de population, le siège d’autorités institutionnelles et/ou privées qui assurent un rayonnement & un commandement sr des territoires à géométrie variable, celle relative à une échelle locale est double, fonction des critères observés. Interroger la morpho et l’org° des territoires appelle une définition paysagère, qui insiste sr densité du bâti, pr des organismes urbains qui se différencient des territoires ruraux par l’artificialisation des paysages et la faiblesse de leur devenir nourricier. Une remarque courante, à propos du seuil d’au-moins 2 000 hab. agglomérés au chef-lieu (seuil fixé en 1856 pr statistiques), n’est pas à retenir car conduit à des considérations incomplètes, pensées à une échelle qui n’est pas celle de la « ville » ou de l’agglomérations urbaine. Cette approche statistique vise à caractériser une « commune urbaine » alors que « ville » est à entendre comme un ensemble de territoires urbains qui associe plusieurs communes voisines, formant ainsi une agglomération. Les caractères paysagers priment donc sur ceux statistiques.
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