Proposition d’une fiche sur un article de Annick PETERS-CUSTOT, « L’Autre est le même : qu’est-ce qu’être « grec » dans les sources latines de l’Italie ( VI e -XI e siècles) »  dans Ph. Josserand et J. Pysiak (éd.), A la rencontre de l’Autre au Moyen Âge. In memoriam Jacques Le Goff, Rennes, 2017, p. 53-78.

L’Autre est le même : qu’est-ce qu’être « grec » dans les sources latines de l’Italie ? ( VIII e-XI e siècles)

Annick Peters-Custot critique l’idée que les minorités religieuses se construisent en communautés religieuses, c’est-à-dire sur des ensembles institutionnels fondés sur la différence religieuse. Pour elle, le destin des minorités religieuses est éclairé par les constructions politiques, à rebours des hiérarchies fondées sur les ensembles religieux et le droit afférant (droit islamique des dhimmis par exemple).
Dans l’empire byzantin, les groupes existent et sont reconnus comme tels par leurs différences linguistiques, juridiques ou religieuses mais ces distinctions sont subsumées par la soumission à l’empereur qui unit tous ses sujets. En droit, la douléia détermine l’identité des sujets : les sujets de l’empereur des Romains sont des Romains ; mais sans cesser d’être Géorgiens, Arméniens ou encore Calabrais. La seule identité politique reconnue est celle de la romanité. Il est alors utilisé le terme de « romanus ». Et la vision de la natio en soumission à l’empereur est plus importante que les différences…

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