L’auteur
Géographe et titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH, Paris), il a dirigé le Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères et a été ambassadeur de France dans les pays Baltes (Lettonie)
Intérêt
Le retour des frontières, dans les faits et les consciences, est une bonne nouvelle. À condition de l’interpréter et d’en user avec discernement. Celles-ci n’avaient jamais disparu, sauf sur nos cartes mentales de voyageur européen. Une frontière n’est pas un tracé abstrait mais une institution, et la franchir aisément ne l’annule pas. Abolir les frontières, c’est faire disparaître les États. Un monde sans frontières est un monde barbare, ce que l’horreur daechite nous a rappelé.
Vous souhaitez lire la suite ?
Actifs dans le débat public sur l'enseignement de nos disciplines et de nos pratiques pédagogiques, nous cherchons à proposer des services multiples, à commencer par une maintenance professionnelle de nos sites. Votre cotisation est là pour nous permettre de fonctionner et nous vous en remercions.