Le travail en Italie, qui est loin d’être le premier foyer de la révolution industrielle a évolué de façon différenciée entre le Nord et le Sud. L’ouvrage publié par Ludovic Laloux et Arnaud Peters rassemble des textes de spécialistes européens du monde du travail. cette fiche de lecture dresse un tableau de la situation du monde du travail sous l’angle de l’organisation des entreprises mais également de la question sociale.
Chapitre 3
Le travail en Italie : contexte politique et social
Chapitre 1 : la Grande-Bretagne 1830-1939
L’Italie connaît une industrialisation inégale où le Nord se démarque avec le Piémont et la Lombardie, notamment dans les années 1880 grâce à l’énergie hydraulique, la « houille blanche ». Le Sud de l’Italie demeure en retrait économiquement et connaît une désindustrialisation après le milieu du XIXe siècle. Les différents régimes que connaît l’Italie entre la Restauration de 1815, l’unité italienne et le fascisme en 1922, influencent par leurs politiques économiques l’organisation du travail et la question sociale. Celle-ci se manifeste à partir de 1848. Elle accompagne l’affirmation d’une identité de la main d’œuvre artisanale et surtout industrielle, visible dans les villes de Turin et de Milan. Les expériences libérales et le modèle d’un État manchestérien sont ponctuels et disparaissent derrière les interventions de l’État. Le travail des ouvriers est tributaire du contexte et des expériences politiques qui en découlent.
I- La recherche de l’unité : le primat du politique sur l’économique (1830-1871)
Le travail dans l’espace danubien
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