I. Les fondements de la contestation
A. Souveraineté et constitutions provinciales

Des assemblées (Normandie, Dauphiné, Bretagne, Béarn…) disposaient de chartes qui fixaient les privilèges accordées par la royauté. Les juristes distinguaient deux types d’union à la couronne : les unions principales (le territoire réuni s’est donné volontairement au souverain) et les union accessoires (conquête : soumission aux lois de l’État vainqueur).

B. L’affirmation du droit royal

Si le souverain respectait les libertés locales, elles ne devaient pas entraver la bonne marche financière du royaume. Louis XIII (1610-1643) a imposé la réforme de la taille au Dauphiné. Aussi sous Louis XIV qui a imposé des réformes à des provinces.

C. Une rhétorique politique vivace

L’uniformisation de la monarchie s’est accompagnée de la participation des élites : reconnaissance du rôle politique et économique des élites.
La rhétorique constitutionnaliste provinciale a continué de s’exprimer : idée d’une tradition bafouée, par opposition à la liberté originelle.

II. Les formes de la contestation
A. Contestations légales : doléances, représentations, requêtes

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